X-Perienced

 

 Mr. Hardearly

DVD 2eme nuit du Blues de Montmorency

G.Blampain www.bluesagain.com

 

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DVD Chronique Blues Again 2017

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mr. Hardearly
DVD Nuit du Blues 
par  Remitaz  Zicomania.fr

 

De prime abord, on s’attend à un quatuor explosif mais quand les hostilités démarrent avec Before you
accuse me, y’a que 3 gus !! Mais alors quels gus !!

Bien sur Mr Hardearly à la guitare, à la guitare et à la guitare, Alain Gibert à la basse et Julien Hubert
aux drums.
Un morceau d’intro arraché aux tripes du Chicago Blues qui va donner The direction au concert hors
pair du trio.Alors pourquoi pas suivre avec You don’t love me, teinté de Groove chaleureux avec qui la guitare
est en symbiose parfaite et vraiment trop ‘’top délire’’ dans ses phrasés et la mise en place de ce
jeu que j’affectionne particulièrement. Mais il ne s’agit pas que de moi : Patrick mon pote de 27 ans
et gratteux rythmique de grand talent s’est trouvé scotché devant ce concert déterminé par :
‘’La vache !!’’ bon je n’irais pas jusque dire que ça me rappelle des grands comme … mais pas loin,
ou si prêt ! La route va heurter un put… de Blues avec un Dirty mind enlevé sauce qui tue
lentement et avec délicatesse tout en venant fondre doucement dans vos esgourdent chauffées
à blanc.Ce qui est bien avec Mr Hardearly, c’est la variété des sons Blues, Rock, Groove Funk qui ne
laissent pas s’installer le monotone d’un style bien campé. Bon le solo de Alive est une tuerie
subtile qui fait un bien fou à la suite encéphalo-oreillite humaine et bien sur que je ne
m’aventurerais pas à reproduire.Si on se penche sur la section basse batterie, c’est du sur mesure,
de la dentelle d’Alençon (bisous le Benji !) avide de coiffer le gratin de ces gens carnivores de sons
bien ronds et en osmose avec un plaisir acoustique si délicat que même un chat ne pourrait rivaliser avec ce
velours. La basse est bien chaude avec une température sélectionnée comme il faut afin
d’avoir un mélange des meilleur sur le plan acoustique et la batterie, fine et voluptueuse !!

Après la délicatesse, le Strat man nous emmène côté spectre de Stevie Ray Vaughan avec
un Heart & soul bien charpenté et oh combien agréable  suivi de Fever aux couleurs très
Funky et riches en teintes.
Maintenant, place à un chef d’oeuvre qui me rend dingue : Sonnie. Compo du maître et une
incomparable transhumance vers la perfection. Le solo est un orgasme musico-linguistique.
Enfin, chacun son truc mais moi j’adore cette douceur amputée de contrastes qui a le don
de vous faire descendre le palpitant comme dans une pure méditation. Un petit hommage à l’icône Jimi Hendrix
avec Fire et qui n’a rien à envier à l’original tant la prestation est à la hauteur (sinon, sur youtube, vous avez
des cours signés Mr Hardearly !)
Ben comme dab, je vais pas tout dévoiler mais le reste n’est que plaisir sans limite. Ah si j’avais
oublié My kind o’woman, plaisir sans fond, plus les autres plus Since i met you babe… Ouais tout le
reste quoi ! Bon sérieusement, ce concert n’est que plaisir, rêve, modestie et d’une putain de classe
énorme !!!! Tout y est pour s’exploser le cylindre dans un monde de notes folles-dingues et de rythmes colorés
et variés tel un arc en ciel ! Un petit hommage à Gary Moore avec Walking by myself très, très … !

Merci Eric, Alain, julien pour ce moment inoubliable et tellement riche en émotions, c’est un pur
bonheur que bon nombre d’aficionados ne laisserons pas passer.

Très sérieusement, procurez vous ce DVD, il fait partie du patrimoine culturel qu’il ne faut surtout
pas ignorer !La bise les gars ..

 

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X-Perienced

Mr. Hardearly X-Perienced 

Patrick Dallongeville

Paris Move

 

Mr Hardearly – X-Perienced

Rebel/Socadisc

*** Bon

Au premier coup d’oeil, on a presque envie de paraphraser Pierre Vassiliu: « Qui c’est celui-là? ». Assumant

crânement son look Yul Brynner, et habillé de quelques colifichets indiens (relation de cause à effet?)

ainsi que d’une strato, Monsieur Durtôt (hé oui, Hardearly) évoque de prime abord un clone de Joe

Satriani. On s’attend donc un peu au pire, mais ces craintes sont heureusement vite dissipées. Si le

bougre n’usurpe pas son titre (on sent que ses phalanges en ont parcouru, des frêtes), il délivre certes

un album de guitare, mais aux références largement générationnelles. « Heart & Soul » rappelle ainsi autant

les Yardbirds circa Jeff Beck que les Stray Cats de « Gonna Ball », tandis que certaines plages traduisent

une profonde culture seventies (Gary Moore, Wishbone Ash, Doobies, Purple…), et que d’autres (« Fool

For Your Loving », « Charlie’s Shuffle ») versent plus ouvertement du côté blues de la force. Si le tout sonne

parfois comme un catalogue des impressionnantes capacités techniques du bonhomme, on ne peut

toutefois lui dénier de réelles capacités à émouvoir (« Toxic », « I Got News », ou la slide virevoltante de

« Time Is On My Side »). Un guitar hero à la française de plus? Il fut un temps où l’expression faisait

sourire outre-Manche. Gageons que ce ne sera désormais plus forcément le cas.

Patrick Dallongeville
Paris-Move / Blues Magazine / Illico & BluesBoarder

 

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X-Perienced Mr. Hardearly
2eme Nuit du Blues

de Montmorency 2016Yann Charles – Zicazic.com
 

 

MR HARDEARLY à MONTMORENCY (95)
Ecrit par Yann Charles

MR HARDEARLY
2ème NUIT DU BLUES
SALLE DE LA BRIQUETERIE – MONTMORENCY (95)
Le 30 septembre 2016

Remerciements : Mr Hardearly, La Briqueterie.

C’est le vendredi 30 septembre qu’avait lieu la 2ème Nuit du Blues à Montmorency dans la très jolie salle

de la Briqueterie. Pour cette édition 2016, c’est Mr Hardearly et son groupe qui étaient au programme.

Plus d’une centaine de personnes étaient venues voir ou revoir et même découvrir cet infatigable

showman qui enchaîne les concerts et les tournées.

NDB Yann Charles

On retrouve très rapidement, dès le début du concert, tous les ingrédients qui font que l’amateur de blues

sait qu’il va passer une bonne soirée. Un trio guitare/chant, basse avec l’excellent Alain Gibert et batterie

avec le non moins excellent Julien Hubert. Un trio donc, et des plus efficaces avec du bon gros son et un

subtil mélange de titres tirés de son excellent dernier album X-Perienced (Voir la chronique sur

zicazic.com), mais aussi de titres de ses productions précédentes et bien entendu quelques reprises

parfaitement bien senties, comme les Beatles, l’incontournable Jimi Hendrix, mais aussi Rory Gallagher ou

un hommage vibrant à B.B. King.

NDB Yann Charles

Pendant près de 2 heures, Mr Hardearly va nous enchanter avec sa Stratocaster qu’il fait hurler

ou pleurer avec une grande maîtrise. Une belle présence sur scène, beaucoup d’humour et de

partage avec les spectateurs. Des rythmes soul, groove, viennent parfaitement s’intégrer à

toutes ses sonorités et donnent une chaleur et même une sensualité à ses compositions.

Du grand spectacle, un public qui en redemande, et des artistes enchantés de l’accueil reçu,

en définitive une très belle soirée pour cette 2ème Nuit du Blues à Montmorency.


Yann Charles – octobre 2016

NDB Yann Charles

 

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X-Perienced

Mr. Hardearly X-Perienced 

(Rebel Music / Socadisc)

Blues & Co n°77

 

Blues & co

blues-co-cover-n77

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X-Perienced

Mr. Hardearly X-Perienced 

(Rebel Music / Socadisc)

Blues Magazine n°82

 

 

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Blues Magazine

Blues Magazine

 

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X-Perienced

Mr. Hardearly X-Perienced 

(Rebel Music / Socadisc)

Soul Bag n° 224

 

soul-bag-n%c2%b0224-chronique

Soul Bag

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X-Perienced

Mr. Hardearly X-Perienced 

G.Blampain 

www.bluesagain.com

 

itw


 

Musicien, producteur avec des projets plein la tête, Mr. Hardearly aime le partage. Tournées, concerts à
gogo, enregistrements, promo. Son bonheur : faire de la musique.

Blues Again: Que deviens-tu Mr. H?

Mr. Hardearly: Depuis 2013 nous avons pas mal tourné grâce à notre dernier album White Urban Blues
qui a reçu un accueil très chaleureux de la part du public mais également des professionnels
(programmateurs, journalistes …). Nous avons enregistré le nouvel opus X-Perienced qui sortira à la
rentrée 2016 et qui nous a demandé pas mal de temps. En effet, je ne voulais pas faire une copie du
précédent CD sous prétexte qu’il avait bien fonctionné et que c’était ce que le public voulait entendre
et attendait de moi. J’ai donc composé et testé pas mal de titres pour finalement n’en retenir qu’une
douzaine. J’ai également produit et composé pour l’album du Howard Baker Band, chanteur anglais
avec qui nous avons tourné au Royaume-Uni en 2012 et 2015 pour nos « UK Tour ». Ajoute à cela
quelques problèmes de santé et familiaux à gérer et je pense que ça résume pas mal les 3 dernières
années écoulées.

Tu es de plus en plus sur les routes pour donner des concerts à travers la France.

Combien de gigs par an ?

Oui, on est extrêmement chanceux de pouvoir tourner autant, et nous en sommes bien conscients.
J’en profite pour remercier tous les programmateurs qui nous font confiance depuis 2008 et grâce à
qui nous tournons autant. Nous avons fait pour la saison 2015/2016 environ 70 dates dans toute la
France (de Lille à Perpignan) ainsi qu’en Angleterre et en Belgique. Nous espérons pouvoir aller
partager notre musique dans d’autres pays d’Europe comme l’Espagne, l’Allemagne ou la Hollande
en 2017.

En quoi la scène est-elle indispensable ?

Cela fait plus de 30 ans que je fais des concerts, dans des clubs comme sur les grosses scènes de
festivals et c’est comme une drogue pour moi. J’aime rencontrer les gens, discuter avec eux. J’aime
également la proximité du public comme quand parfois nous jouons dans de petits clubs ou les gens
se trouvent à 1m50 de nous. Tu ne peux pas tricher, tu joues sans artifice, sans lumière flatteuse et
souvent sur de petites sonos. Là, tu dois assurer ton show sans filet et te donner à 100% d’autant
plus que nous jouons en trio. Pour moi la scène est le meilleur vecteur pour partager notre musique
et toucher notre public.

Tu tournes régulièrement en Angleterre. Comment ça se passe là-bas pour toi ?

Je vais en Angleterre depuis 1981 mais je n’ai commencé à y tourner qu’en 1997 pour 2 petites tournées
de quelques dates avec mon ancien groupe de blues.
L’Angleterre est un peu ma deuxième maison, j’y ai presque de la famille là-bas tant je suis attaché à ce
pays, à ses habitants et à leurs coutumes. Nous recevons à chaque fois un accueil enthousiaste, avec un
public qui nous suit d’une tournée à l’autre. Les salles sont magiques : on se retrouve dans des endroits
où ont joué Peter Green, Jimi Hendrix et bien d’autres. La décoration est même restée d’époque. C’est
incroyable. Il y a un coté « retour vers le futur ». Le public est friand de notre répertoire car il y trouve
une « French Touch » qui les dépayse. Et puis il y a un peu de curiosité de voir ce que vaut ce groupe
de Froggies.

blues again

As-tu réussi à décrocher d’autres contrats à l’étranger ?

Nous avons joué un peu en Belgique mais nous n’avons pu visiter d’autres pays car nous jouons
presque toutes les semaines en France et n’avons pas forcement de créneau de libre suffisamment
important pour l’instant pour organiser une tournée à l’étranger. J’espère que l’on pourra y remédier
en 2017.

Tes tournées te laissent-elles encore du temps pour ton activité de studio avec El Grotto ?

On y a enregistré le dernier album pendant un an en 2015. L’année précédente j’y ai produit l’album de
Howie Baker. J’ai également produit quelques groupes débutants pour leur donner un coup de main. A
la rentrée, il est prévu que je produise le prochain album de Bluejack, un excellent chanteur avec une
voix dans la lignée des Robert Plant, Ian Gillan, David Coverdale … : tout ce que j’aime quoi ! Par la
suite, si mon emploi du temps me le permet, j’aimerais produire d’autres groupes bien sûr.

Et qu’en est-il de ta fonction de professeur de guitare ?

J’adore enseigner. Bien que je n’aie jamais pris de cours de guitare cela fait plus de 30 ans que j’enseigne.
Mr Hardearly me laisse de moins en moins de temps de libre mais je prends toujours quelques élèves
chaque année car je pense qu’il est important de partager son expérience avec, entre autre, la jeune
génération. Et puis cela me permet d’échanger avec les musiciens amateurs lors de master class que
l’on me demande d’organiser de plus en plus souvent. Un pur bonheur !

Quels sont tes projets pour les mois à venir ?

Sortir notre nouvel album X-Perienced et en faire la promo. Continuer à tourner bien sûr. Enregistrer
l’album de Bluejack. Peut être repartir en Angleterre pour une nouvelle tournée (et un tatouage de
plus, lol). Un peu de repos bien mérité également. La routine quoi.

blues again

Quelle sera la couleur musicale de ce nouveau CD?

Ce sera toujours du blues façon Mr Hardearly, je te rassure, mais les titres seront dans des registres plus
variés que sur le précédent album avec de nouvelles couleurs musicales. Il y aura des instrumentaux et
des titres acoustiques dont un titre guitare/voix. On y retrouvera bien sûr mes principales influences
(S.R.Vaughan, J. Hendrix, J. Beck) mais pas seulement. J’ai voulu ouvrir notre répertoire blues avec
d’autres influences qui me sont chères et que je n’avais pu partager jusqu’à présent. Pour moi comme
pour le public, j’ai vraiment voulu proposer un album nouveau qui n’était pas une redite de celui d’avant.
A vous d’apprécier ce nouveau cocktail de blues, de soul, de funk et de rock. Je préfère laisser les
chroniqueurs en parler et décrire notre musique car je ne pense pas être le mieux placé pour en parler.
Mais tout ce que je peux vous dire c’est que des surprises vous attendent.

Que des compositions personnelles ou des reprises ?

Il comportera 15 titres dont 2 reprises à découvrir, 2 instrumentaux et donc 13 compositions
personnelles. J’ai également eu le plaisir d’écrire tous les textes. C’est album le plus personnel
que j’ai pu enregistrer avec Mr Hardearly.

Quand doit-il paraître ?

La sortie est prévue fin septembre chez le label Brennus Records (Rebel) et Socadisc pour la distribution
nationale (Fnac, Virgin…). Vous pourrez le trouver aussi en téléchargement sur les principales plateformes
légales (iTunes, Deezer …).

Comment et avec qui s’est fait l’enregistrement ?

Nous avons enregistré, mixé et masterisé cet album en 2015 au El Grotto Studio avec Thomas Di Caro
à la batterie, Alain Gibert et Yves Moisy à la basse et Bluejack aux chœurs. Chris the Cat (une belle
rencontre lors de notre dernière tournée dans le sud) nous à aussi fait l’honneur d’une partie
d’harmonica sur un titre.
Nous avons travaillé sur une vingtaine de titres que j’avais maquettés pour finalement ne retenir que 13
compos pour l’album. Les arrangements sont plus dépouillés que sur l’album précèdent car je pense que
cela met plus en valeur les mélodies. Hormis la basse et la batterie, il n’y a qu’une piste de guitare
rythmique, une de solo et parfois une petite ligne de clavier (piano, Hammond B3, Rhodes..) que
j’ai jouée en studio.

Tu organises La Nuit du Blues à Montmorency pour la deuxième fois (la première a eu lieu en

décembre 2010) : dates, affiche, réservations… dis-nous tout.

Oui, il y avait une demande forte de la part du public de la région car la dernière nuit du blues datait d’il y à
6 ans. J’ai pensé que la sortie du CD était la bonne occasion pour renouer avec le public val d’oisien et de
pouvoir partager la scène avec des groupes locaux (programmation à confirmer) afin de faire découvrir de
nouveaux artistes. J’espère également que nous aurons des invités qui viendront partager la scène avec
nous. Le concert se déroulera à La Briqueterie, salle récemment reconstruite, le 30 septembre prochain à
20h30. Les préventes (8€) sont déjà ouvertes et peuvent se faire au 01.39.89.50.60 ou sur place directement
(6 av de Domont 95160 Montmorency). Il y aura une tombola d’organisée avec les numéros des billets
d’entrée avec des lots à gagner (j’espère une guitare électrique comme la dernière fois ainsi que des
sangles, jeu de cordes….)
blues again

Peux-tu évoquer tes projets parallèles? Comment arrives-tu à concilier Mr. H et ces projets ?

Pour moi, la musique est un partage, avec le public bien évidement mais également avec les autres
musiciens. Il m’est indispensable de travailler de temps en temps avec d’autres artistes. L’album
d’Howard Baker à été enregistré en plusieurs sessions et nous avons pu travailler par mail
interposés grâce à l’avancée d’internet qui nous permet maintenant d’envoyer de gros fichiers.
Pour Bluejack, l’enregistrement devrait démarrer en octobre 2016 et durera quelques mois.
Travailler pour d’autres projets que Mr Hardearly est comme une bouffée d’oxygène ou comme
une recréation. Je prends la place de sideman et de producteur, cela me change
de mes habitudes. Et puis c’est bon pour l’inspiration de voir comment les autres travaillent.

Est-ce qu’il y a un but que tu n’as pas encore atteint en tant que musicien?

Savoir jouer correctement de la guitare ! (Rires) J’aimerais avoir du temps pour rebosser des titres de
Jeff Beck, Ry Cooder ou de Pat Metheny, de Bonamassa également. J’aimerais ouvrir mes doigts à
d’autres styles : le jazz, le manouche et pourquoi pas refaire un peu de métal fusion comme dans les
années 80.

Avec toutes ces activités trouves-tu encore des moments pour te poser, pour la famille,

 

les potes, le sport ?

Je t’avoue que c’est assez difficile et que cela me pèse par moment. Je n’ai même pas le temps d’aller
voir les potes en concert car nous jouons presque tous les weekends. Je n’arrive à prendre que 15 jours
de vacances dans l’année ou, je le confesse, je coupe tout (téléphone, internet..) et ou je me consacre
à ma famille et à ceux que j’aime. Je profite du succès de Mr Hardearly tant qu’il est là car je ne sais
que trop bien que tout peut s’arrêter du jour au lendemain. Quant au sport il va falloir que je m’y remette
sérieusement car cela me manque trop.
 
blues again

Pour parler d’autre chose, quel est ton lieu de prédilection ?

J’aime bien les endroits atypiques, où l’on se sent « ailleurs » et où l’on peut se vider la tète en quelques
heures. J’aime particulièrement le nord de l’Angleterre, vers Newcastle, car je m’y sens comme chez moi
et ailleurs en même temps. J’irai peut être y vivre quand je serai vieux.

Quels ont été tes derniers coups de cœur musicaux ?

Maitre Gims, Black M et Kenji Girac car ils me rappellent chaque jour combien j’ai de la chance de faire
de la musique (rires).

Pour finir… un dernier mot…

Un mot sur mon matos. Toujours mes vieilles Stratocaster des années 60/70, mon ampli Fender
deluxe ’65 et quelques pédales basiques comme un Delay et un Tremolo de chez Boss, une whawha
Dunlop et ma double overdrive Dr Swamp de chez T-Rex. Plus je vieillis, plus je constate que le son
vient des doigts.

Gilles Blampain – Septembre 2016

www.hardearly.com

blues again

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X-Perienced

Mr. Hardearly X-Perienced 

(Rebel Music / Socadisc)

F.Delforge – Zicazic.com

 

 C’est à l’adolescence que Mr Hardearly a commencé à se promener une guitare sur le dos et c’est en

écoutant les maitres de l’instrument qu’il s’est forgé un style, apprenant autant de Johnny Winter, Jimi

Hendrix, Stevie Ray Vaughan et Jeff Beck que de Muddy Waters et s’installant finalement dans le sillage

d’un british blues qui lui va comme un gant. Deux albums particulièrement aboutis et des concerts à

n’en plus finir parviendront à faire du guitar hero une des figures incontournables des scènes blues et

rock de l’hexagone et après plus de deux centaines de dates en trois ans, Mr Hardearly se fend

finalement d’un troisième opus qui résume assez bien tout ce qu’il a vécu ces trois dernières années.

Soutenu par Alain Gibert et Yves Moisy aux basses et par Thomas Di Caro à la batterie, rejoint

épisodiquement par Bluejack aux chœurs et par Chris The Cat à l’harmonica, le guitariste nous emmène

dans un grand tour des musiques qu’il aime et se fend de pas moins de treize compositions pour deux

reprises à la sauce Hardearly, une de Deep Purple et une autre des Beatles ! Avec des parties de

guitares qui n’en font jamais ni trop, ni trop peu, Mr Hardearly pose les bases d’une création pleine

d’ambition et de sensualité, une musique pour laquelle il se charge lui-même des parties de claviers

et où il dépose de manière très soignée des envolées lyriques particulièrement bien pensées. Plongé

dans le grand bain dès les premières notes de l’instrumental « Heart & Soul », le chaland s’engage

dans un grand tour du propriétaire où il croisera quelques pépites dans le genre de « Fool For Your

Loving », « Charlie’s Shuffle », « Time Is On My Side » ou encore « Fever » mais aussi des parties

plus calmes comme « Sweet Emotion » et « Sonnie » avant d’aborder un enchainement royal de

« Soldier Of Fortune » et de « Don’t Let Me Down » juste avant de refermer l’ouvrage avec

« The Brown ».

Bien pensé mais aussi bien joué et bien produit, « X-Perienced » n’aura pas grand mal à trouver

une place de choix dans toute discothèque qui se respecte, mais il y a aussi fort à parier que la

set list remaniée pour l’occasion lors des concerts à venir devrait donner encore plus de corps à

des prestations qui ne sont jamais en demi-teinte, loin s’en faut ! Un album épatant par un trio

qui ne l’est pas moins …

 

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X-Perienced

Mr. Hardearly X-Perienced 

(Rebel Music / Socadisc)

Remitaz – Zicomania.fr

 

Nouvel album du Monsieur Blues après 3 années de travail et je peux vous dire que la persévérance finit

toujours par payer. Hommage entre autres à Gary Moore, SVR, Johnny Winter, Jimi Hendrix and co …
L’intro de l’album, n’est ni plus ni moins qu’un Boogie relevé à souhait tout en envoyant du lourd avec
une propreté dans sa fluidité et son final  »speed cut ».

Alive, danse sur un groove bien déhanché avec un jeu de guitare tout en finesse made in Hardearly
Land. Vient ensuite LA signature maison avec True Friend qui laisse à penser à une partie de surf sur la
côte US. Petit mélange de Blues, Funk et ballade aux sonorités ensoleillées, ce qui n’est pas pour
déplaire.

Puis, retour aux sources du Blues avec Fool for you loving (tient, ça me rappelle un titre !) avec
Chris the Cat à l’harmo.
Petit clin d’oeil au Delta et à toutes ces légendes du pur Blues. Une petite brise venant vous caresser
gentillement les tympans.
Sachez quand même qu’on espère toujours écouter du traditionnel et puis un p’ti grain de folie
guitaristique vient nous perturber quant au schéma habituel, ce qui fait de tout ça une originalité
bien agréable.

La suite à un nom qui dénature avec le morceau pour un phrasé musical très doux : Toxic.
Je crois pouvoir dire qu’un certain Gary Moore aurait pu jouer ce petit chef d’oeuvre au jeu de
guitare impressionnant.
Une fois de plus, merci Eric !!!
C’est marrant, ma gratte ne joue pas de la même manière (peut être un problème de cordes !!)
Bon, j’avoue, c’est un de mes titre préféré et je ne sais trop quoi dire tellement c’est monstrueux.

Si SRV vous dit quelque chose, le titre suivant est dans la veine du Texan avec un Charlie’s Shuffle
frais et dispo pour une ballade en mer agitée. Là encore, le travail est parfait.
Bien que je ne dévoilerais pas tout (ou presque), On sera agréablement surpris par une petite
parenthèse avec Time is on my side et X-perienced avec qui on remonte le temps d’une cinquantaine
d’années et ça fait un bien fou. Rien à voir avec Mr Blues, Mr Rock ou autre source dévastatrice mais
c’est un pied géant. Chacun ira de son avis mais avoir collé ça au beau milieu d’un univers Bluesy
Groove est une fois de plus une bonne stratégie pour le plaisir auditif.
Le dixième titre est une symbiose entre la Californie et le Southern Rock et là encore, une écoute
vous permettra de vous rendre compte.

Pourquoi Sonnie ? Je ne sais pas mais nom de dieu quel pied, le solo de guitare est majestueux et
sincèrement je suis incapable d’en dire plus, débrouillez pour écouter, c’est aussi précieux que l’oxygène.
Bon, après une pause hyper cool et oh combien orgasmique, le show continue avec Fever. Euh non pas
Never know how much i love you mais son Fever à lui, charpenté, édulcoré, gras et suintant avec
toujours une fin en claque dans la tronche !

En 1974, Deep Purple sortait Stormbringer, avec un titre écrit par David Coverdale et Ritchie
Blackmore : Soldier of fortune
Mr Hardearly vient ici rendre hommage à ce que le hard a de plus paisible en reprenant ce doux plaisir
et c’est un magnifique moment de méditation.
Don’t let me down a été écrit entièrement par John Lennon (sans Paul Mc Cartney qui apparait un peu
partout comme complice d’écriture), pour Yoko Ono. Mr Hardearly nous en donne une version très belle
qui vient perturber judicieusement cette check-list fabuleuse.

Que dire…
Un magifique travail soigné et posé avec douceur et intensité sur les instruments. Cet album est un
peu plus que cet album, c’est un moment de bonheur qu’il faudra déguster comme un grand cru. Alors
bien sur chaque fois c’est la même chose, grandiose, parfait, sublime etc… mais je ne suis pas
responsable de la qualité incontestable de ce Bluesman Français et de la façon qu’il a de transmettre
sa musique à tous ceux qui sauront apprécier les bonnes choses comme ce X-perienced.

Mr Hardearly est accompagné de Alain Gibert et Yves Moisy à la basse et Thomas Di Caro aux drums.
Bluejack est en Background Vocals.

 

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uk Mr. Hardearly
Toxic Tour 2016

La Nouvelle République

Mars 2016

 

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Toxic Tour 2016

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pochette-mr-h-wub Mr. Hardearly
White Urban Blues Tour 2015

Blues & Co Décembre 2015

 

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Mr hardearly - Blues & Co 15 12 15

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pochette-mr-h-wub Mr. Hardearly
White Urban Blues Tour 2015

La Nouvelle République

Décembre 2015

 

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Mr hardearly - la nouvelle republique 4 12 15

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WUB Mr. Hardearly
White Urban Blues Tour 2015

DAUPHINE LIBERE – JUIN 2015

concert au Festival Grésiblues

 

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Mr hardearly - le Dauphine Libere 30 06 15

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CR Mr. Hardearly

White Urban Blues Tour

Compte Rendu

Concert au Pitchtime

Le 28 MArs 2015

 

Compte rendu du concert de Mr Hardearly au Pitchtime de Dourdan le 28 mars 2015

Mr Hardearly est effectivement un excellent guitariste qui nous a régalés de son savoir faire.

Une alternance entre reprises revues et adaptées à son style et ses compositions. La direction artistique reste cohérente entre un blues classique « Before You Accuse Me » et un titre plutôt pop comme «Come together» des Beatles, il transcende les purs titres de guitaristes comme Gary Moore ou Santana, accompagné de Thomas Di Caro à la batterie et de Alain Gibert à la basse et au chœur qui servent à merveille l’univers de Mr Hardearly avec une éfficaité indéniable.

Grâce à ce combo bien huilé, le guitariste a le pouvoir de donner tout ce qu’il a, et Mr Hardearly ne s’en est pas privé. Excellent concert du trio Mr Hardearly, un public à l’écoute et suffisamment nombreux pour que les applaudissement soient dignes du talent d’Eric.

Merci à Mr Hardearly et ses musiciens.
Alain Sabbatier

 

 

 

 

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wub Mr. Hardearly
White urban blues

Quart de Lune / Socadisc

Feeling Blues

 

Le trio blues-rock de Mr Hardearly, composé du classique « guitare, basse, batterie », a enregistré ici 13 titres avec le soutien aux claviers de l’excellent Minh Pham qui apporte sur ce Cd une couleur plus blues que d’habitude.

 

Après un premier album en 2009 et des tournées européennes, ce sont douze compositions de Mr H. avec en unique reprise You Don’t Love Me. de Joe Louis Walker .

 

Le titre White Urban Blues annonce parfaitement l’ambiance générale de l’album et la dédicace à Gary Moore et Frank Zappa indique les influences de ce guitariste, chanteur, auteur et compositeur inspiré.

 

Le blues éléctrique qu’il pratique à merveille dans un style guitar-hero, à l’image de ses idoles qu’on devine pouvoir être Jeff Beck, Stevie Ray Vaughan, Joe Bonamassa ou Johnny Winter entre autres, nous emmène tout droit vers les quartiers londoniens du british blues fréquentés par ses pairs.

 

En véritable virtuose de la Strat, il impressionne par sa facilité à tirer de sa guitare des sons puissants qui gémissent ou qui pleurent à nous faire frissonner et mouiller les papilles.

 

La section rythmique assure et l’orgue de Minh Pham est savoureux.

 

On en redemande.

 

Du Blues Rock à convertir même les plus intégristes du blues.

 

 

 

 

Feeling Blues N°10 mai/juin 2014 Didier Blaine www.feelingblues.com

 

 

 

 

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White urban blues

LE NET BLUES

 

Le chanteur et guitariste français Mr. Hardearly nous présente son deuxième disque intitulé
WHITE URBAN BLUES paru en juin 2013. Mais qui donc est ce fameux Mr. Hardearly que
l’on commence tout juste à découvrir en Amérique?
Mr Hardearly est un chanteur et guitariste parisien reconnu partout en Europe pour ses solos
de guitare enlevants et un son blues rock puissant. Après un premier album intitulé STILL
ALIVE AND WELL paru en 2010 et bien reçu par la critique, il récidive avec WHITE URBAN
BLUES pour notre plus grand bonheur. Outre Mr Hardearly à la voix et à la guitare, on
retrouve Yves Moisy à la basse, Kevin Bedejus à batterie ainsi que Minh Pham aux claviers.
Sur les treize pièces de l’album, on retrouve douze titres originaux composés par Mr Hardearly.

Entrons donc dans l’univers du blues urbain de Mr Hardearly. Le premier titre YOU GOT NO
TIME donne le ton à l’album avec un bon blues rock : une excellente pièce pour découvrir
le style Hardearly ! La guitare de Mr H. est bien présente à l’avant plan et on sait tout de
suite qu’on a affaire à un virtuose de la guitare, capable de nous épater avec des solos
mélodiques et inspirés. Au niveau vocal, Mr H possède une voix idéale pour le blues rock :
rauque et puissante mais jamais agressante.

Mr Hardearly

 

 

 

 

 

 

 

 

On enchaine avec la seule reprise du disque YOU DON’T LOVE ME (J.L Walker/J. Russo) et son
beat entrainant. Pour la troisième pièce on ralenti le tempo pour un slow blues intitulé DIRTY
MIND guitare en évidence et appuyé par l’orgue …presque sept minutes de pur bonheur.
On retrouve plusieurs styles sur cet album: Avec ALL I WANT on plonge dans un univers plus
pop avec un refrain accrocheur. Le band se dirige aussi parfois vers des touches plus funk avec
WHO’S TALKING ou I’M BLIND ce qui met en valeur la section rythmique du band. Sur ALL THE
THANGS on retrouve aussi un bon groove très funky. Une partie plus solennelle de l’album
s’exprime par la très belle pièce GARY’S GONE en hommage au guitariste de Belfast en Irlande du
Nord Gary Moore (1952-2011) sur lequel on retrouve des solos de guitare rappelant un peu
Santana.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On conclut l’album avec 2 HEART aux accents country où le piano se démarque davantage
dans la première partie pour par la suite, laisser la slide guitare prendre le dessus avec un
intéressant solo pour terminer le tout en beauté. La pochette très colorée dans les tons
d’orangé, de jaune et de noir montre un intéressant montage ou l’on voit le guitariste
dans un paysage urbain.

Une heure de bon blues pour les amateurs de blues électrique et les solos de guitares inspirés.

Peut-être verrons-nous Mr Hardearly lors du White Urban Blues Tour au Québec cet été?

 

Pierre Lamontagne www.lenetblues.com

 

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wub

Mr. Hardearly

White urban blues tour

Crédit photos: A.Hiot (C)

Report du concert au Pitchtime

le 01.03.14

 

 

C’est un incontestable virtuose de la gratte que nous étions conviés à venir écouter ce samedi soir au Pitchtime en la personne Mr Hardearly. Accompagné à la basse par Yves Moisy et à la batterie par Thomas Di Carro, ces trois là ont attaqué directement dans le haut de gamme avec une reprise de Jeff Beck, « Cause We’ve Ended As Lovers ». A ce propos j’invite tout le monde à découvrir la version originale, composée par Stevie Wonder et interprétée par Syreeta, qui est une vraie merveille et dont on ne parle jamais.

 

 

Un second instrumental pour ouvrir cette soirée, « A Day In The Life » des Beatles, ralenti pour l’occasion et sur laquelle Eric va nous offrir quelques envolées guitaristiques fort sympathiques. Et que dire sur les deux titres suivants, le fabuleux « Litlle Wing » d’Hendrix et le non moins fameux « Cold Shot » de Stevie Ray Vaughan sur lesquels il va là encore nous embarquer dans des solos magnifiques, sans jamais toutefois tomber dans la démonstration et la déferlante de notes finalement improductives que l’on peut constater assez souvent chez d’autres guitaristes sur ces titres.

Mr H

Deux reprises plus tard, dont un Hendrix magistral, et Eric nous annonce le premier titre de son nouvel album « You Don’t Love Me Girl » de Joe Louis Walker, la seul cover de « White Urban Blues » qui comporte en outre douze compos originales plus superbes les unes que les autres. Puis on va découvrir le premier vrai titre personnel de la soirée avec « You Got No Time ». Et comme on ne peut pas être dithyrambique sous peine de se voir qualifié de non-objectif, je dirais juste que j’aurais aimé plus de titres originaux sur ce premier set et moins de reprises, aussi fabuleuses soient-elles, même si deux morceaux, « Dirty Mind » et « My Kind Of Woman » allaient suivre avant la pause.

Après le petit entracte de rigueur, nous voici à présent sur le second set que j’ai un peu de mal à qualifier tant les perles se sont accumulées, Santana avec « Oye Como Va », Pink Floyd avec « Another Brick In The Wall » et l’hommage à Gary Moore, présent sur l’album et dont le titre est identique à celui de Fred Chapellier, « Gary’s Gone ». Beaucoup de guitaristes ou de groupes tels que Gang avec « Blues For Gary » ont ainsi honoré la mémoire de cet immense guitariste, mais la particularité de Mr Hardearly est d’avoir inclus des phrases de solos si typiques de ce musicien, extraits de différents titres, donnant ainsi une impression de dialogue très originale.

Un autre Gary Moore, Les Beatles, Hendrix, Robert Johnson, ZZ Top, un petit joke sur Joe Dassin, les Stones et Lynyrd Skynyrd vont venir s’inviter sur cette seconde partie où j’ai regretté de nouveau le « trop peu » de Mr Hardearly. D’autant que « White Urban Blues » est absolument indispensable dans nos Cdthèques et qu’il est bourré de superbes titres qu’il faut absolument faire connaître. Une nouvelle soirée comme on les aime au Pitchtime, et s’il te plait Eric un peu plus de Mr Hardearly dans la set list ne peut qu’être bénéfique pour nos oreilles.

Alain Hiot – mars 2014- Zicazic.com

 

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Mr. Hardearly
White urban blues

Album reçu avant ou durant les congés, m’en souviens plus, ça ne servait donc à rien d’écrire dessus avant, puisque vous étiez tous préoccupés par vos congés.

Maintenant que notre ami HARDEADLY s’est fait les doigts sur quelques dates durant cette période estivale, qu’il est fin chaud pour assurer un max de dates jusqu’à la fin de l’année (même après) et que tout le monde est bien rentré, il est temps d’écrire quelques lignes sur ce nouvel album WHITE URBAN BLUES.

Côté visuel, il y a eu un bel effort de prod pour avoir sorti ce disque au format gatefold, aux couleurs chaudes, dans les tons rouges, orangés. Ce qui donne déjà une idée de la chaleur du contenu.

Entrée en vigueur avec le premier titre, et là aussi, on sait que la gratte sera encore l’elément essentiel de cet album.
Ici, pas de mise en scène, ça attaque direct. Mais les surprises sont présentes tout au long de ce disque. Le ton est donc donné dès le premier morceau.

Le son de gratte est toujours aussi chaleureux, à la fois gibsonnien dans les côtés graves et stratocasien dans les petits accents aigus de fin de phrase ou sur certaines rythmiques toujours bien amenées.
Niveau phrasé guitaristique, le père est au top et je vous l’ai dit, ça se sent des le premier titre. Notre homme continu de murir à chaque album.
Vous êtes prévenu, si vous n’aimez pas la gratte, c’est tant pis pour vous, ici on aime, on s’en lasse pas et on en redemande.

On va aussi pouvoir retrouver un max d’influences venant d’outre atlantique, et ou d’outre manche, mais pour une fois vous allez devoir bosser un peu. On n’va pas à nouveau, vous mâcher le travail :
Il joue comme machin, le son de gratte est proche de truc, oula, tu sens le glissé façon claptoguyhendrixovaughienisan.
Ca s’mérite un album d’Hardearly, alors au boulot, sinon tirage d’oreilles et reprises des cours du soir.

Oui parce qu’ici ça cocotte, ça swingue, ça syncope, ça majeurise, ça mineurise et ça renverse sans oublier de pentatoniser. Faites votre choix mesdames et messieurs, il y en a pour tous les goûts; chaud, calme, rapide, nerveux…

Mais sachez une chose, cet album est aussi une énorme dédicace au ‘Sieur GARY MOORE, même sans parler du titre GARY’S GONE, ou là, c’est carrément reprise de riffs, mais pour le bien de tous. Pour ceux qui ne connaissent pas trop G.M, j’espère que ça vous donnera l’envie de jeter une oreille sur les albums de ce demi dieu irlandais.

Encore une excellente balade bluesystique qui va durer pas tout à fait une heure?( hein? quoi? t aurais pu faire un effort sur ce coups là quand même, boudiou. Un titre en sup, un solo plus long et hop 60mn dans la boite, ni vu, ni connu j’t’embrouille. Mais non, monsieur s’arrête à 57 minutes et des brouettes, encore un coup des syndicats musicaux j’parie).
AH! J’oubliais, pour le chèque qu’accompagnait le disque, si tu pouvais penser à le gonfler la prochaine fois lolllllllll
Parles-en à Franky, s’il peut faire quelque chose à ce niveau là.

Pour en revenir a des choses plus sérieuses, Il faut ,bien entendu, ne pas oublier les autres zicos qui officient sur cette galette, ‘j espere qu’ils n’ont pas été payés en milky ways, eux ‘(pour ceux qui ne connaissent pas, c’était des cochonneries au chocolat dans les années 80/90), mais aussi un grand merci à FRANCKIE PFEFFEIR, co producteur dans cette affaire, qui a aidé à la réalisation de ce brulôt.

Alors je reviens a la charge, pour ceux qui ne connaissent pas, allez-y franco de port, vous ne serrez pas déçus.
Plus d’hésitations ! Supportez le blues Francais , ses artistes et son HARDEARLY Français ( euhh, tu peux pas faire un peu plus français pour le nom, parce que là, me suis bien vautré lol)

SR Crops Blues Mag/Abramelin’s Rec -09/2013

 

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wub Mr. Hardearly
White urban blues

Amateurs de blues, accrochez vos ceintures, y’a du lourd qui arrive avec « White Urban Blues » de Mr Hardearly.

 

Après 3 ans d’absence, l’étourdissant guitariste parisien est de retour. Trois ans à défendre

son premier bébé « Still alive & well » sur les scènes européennes tout en prenant le temps

de peaufiner son second opus aujourd’hui dans les bacs. Un beau cadeau pour cet été… très

britannique ! C’est donc le bon moment pour découvrir ce disque empreint de British blues

qui marie avec maîtrise et élégance les racines du mal et la violente solidarité de nos

banlieues blanches. Bref, on passe sans coup férir, des champs de coton aux rouleaux

de bitumes ; de Muddy Waters à JL Walker ; de la puissance à la douceur. Stratocaster

oblige ! Pour aussi bien torpiller les frontières du temps, Mr Hardearly s’est entouré d’Yves

Moisy à la basse, de Kevin Bedejus à la batterie et du clavier Minh Pham. Un quatuor de choc

que l’on retrouve sur scène où le groupe prend sa véritable dimension. Côté Studio, c’est au

El Grotto Studio que l’opus a été enregistré. Un studio créé il y a 20 ans par Mr Hardearly

lui-même. Résultat : un album qui devrait convaincre facilement tous les inconditionnels

de Johnny Winter et Stevie Ray Vaughan. Des clients de choix !


Hervé devallan – Rock Made In France


Mr Hardearly « White Urban Blues » (Socadisc) – 3/5

 

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wub Mr. Hardearly
White urban blues
BLUES MATTERS! / PARIS MOVE

Notre note ****
TRES BON

 

Ce Mr Hardearly est une valeur sûre du Blues français, et ce superbe album vient le confirmer. Le

garçon sait manier la guitare, c’est indéniable, et ce qui ravira les vrais amateurs de six cordes,

c’est qu’il ne donne pas dans le style démonstration à tout prix. Ce qui fait d’ailleurs que la seule

reprise de cet album sonne presque plus belle encore que sa version originale.

 

Le talent d’auteur-compositeur du bonhomme éclate en pleine face dès le premier titre et

éclabousse toute la galette avec ce sublime hommage à Gary Moore sur lequel le Monsieur en

question nous fait dresser les poils. C’est joué à la frontière de la passion et du charisme électrifié,

avec cette étrange sensation que le Gary joue de temps à autre en réponse à Mr Hardearly. Géant,

tout simplement géant! Un titre qui vaut à lui seul l’achat de ce digipack dont les fins connaisseurs

reconnaitront le coup de griffe de Dom SD pour le graphisme.


Super, tout simplement superbe!

PS : Un album qui aurait mérité la note d’Indispensable si notre boss Frankie n’avait pas été

co-prod de cet album. Ce sera donc 4 étoiles, et plus que méritées!

 

Steve
Paris-Move & Blues Matters (UK)

 

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wub Mr. Hardearly
White urban blues

BLUES MAGAZINE / PARIS MOVE

Notre note  ****
TRES BON

 

Un frenchie qui manipule la six cordes comme un gars de Nashville, de Memphis ou de Belfast,

et qui joue le Blues comme tous ses petits camarades british ou amerlock, il faut avouer que

cela surprend toujours, car le gratteux et les musikos qui l’accompagnent ont pourtant des

blazes qui sonnent bien français: Yves Moisy à la basse, Kevin Bedejus à la batterie et Minh

Pham aux claviers, sans oublier le maître de cérémonie, Mr Hardearly, au chant et à la six

cordes.

Douze compositions sur treize sont signées par Mr H. Himself et le titre de l’album annonce

la couleur: White Urban Blues. White parce qu’ils se sont appropriés cette musique venue

des noirs, esclaves et descendants d’esclaves, arrachés à leurs racines pour servir les dieux

Argent et Profit tous puissants et Urban par opposition au Country Blues aux relents plus

champêtres et bucoliques, pour certains…

 Et ils s’y entendent, les quatre lascars, à nous la jouer, cette musique pleine de sang,

de sueur et de larmes. Le départ de Gary Moore est prétexte à un sublime hommage à

l’Irlandais magnifique.

Une galette qui pulse d’un bout à l’autre et dans laquelle chaque musicien apporte en

permanence sa petite touche à l’édifice commun. Le bottleneck sur ‘2 Hearts’ ne manquera

pas de rappeler à nos souvenirs un second immense Irlandais, Rory Gallagher. De la

musique comme on ne se lasse pas d’en écouter!

Dominique Boulay


Paris-Move & Blues Magazine (Fr)

 

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wub Mr. Hardearly
White urban blues

BLUES MAGAZINE n°69 Juillet / Aout 2013Interview: D.Boulay

 

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Interview Mr H Blues Mag

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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wub Mr. Hardearly
White urban blues

Genre musical: Blues Rock
Label : QUART DE LUNE
Distributeur :
SOCADISC

 

 

Loin des routes poussiéreuses, son blues sent résolument l’asphalte et le béton. Mr H. n’a pas

rencontré Mr D. au milieu de nulle part et le titre de son CD annonce la couleur sans détour.

C’est un blues rock puissant, tonnant, retentissant avec des copeaux de funk cachés dedans.

Mr Hardearly a une attaque de la note nerveuse voire agressive et le feeling par-dessus. C’est un

guitariste créatif, doté d’un phrasé solidement charpenté et non dénué de finesse. Il distille une

musique d’une énergie débordante forgée sur de nombreuses scènes tout en évitant de nous

resservir les mauvais clichés du guitar hero.

 

Le chant, fort avec une pointe de raucité, donne un côté âpre qui s’inscrit bien dans cette

atmosphère urbaine. Mr Hardearly signe 12 titres et nous offre une reprise, ‘You Don’t Love

Me’ (J.L Walker). A noter également un très bel hommage à Gary Moore ‘Gary’s Gone’ joué

à la manière du musicien disparu.

 

Pour cet enregistrement d’une dynamique éclatante où tout semble avoir été pensé dans les

moindres détails, notamment le très bel emballage signé Dom S-D (encore lui), Mr. Hardearly

est accompagné par Yves Moisy (basse), Kevin Bédéjus (batterie) et Minh Pham (claviers).

Mr Hardearly vise le haut de gamme et c’est une belle réussite.

 

 

Gilles Blampain – Blues Again – Juin 2013

 

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wub Mr. Hardearly
White urban blues

INTERVIEW

 

 

Interview
MR. HARDEARLY
Pour moi le top c’est une vieille Strato !

 

C’est un mec cool, mais son blues rock puissant, ardent, mordant avec des éclats

de soul et de funk cachés dedans dégage une réelle énergie. Mr H. apprécie le

travail en studio mais s’éclate vraiment sur scène.

 

 

 

Blues Again: D’où viens-tu Mr. Hardearly?


Mr. Hardearly : Eh bien, je suis né à Paris à la fin des années soixante. Parisien pur jus, j’ai commencé

la guitare vers l’âge de 15 ans en écoutant AC/DC, Trust, Hendrix, Santana…Puis j’ai commencé à jouer

dans divers groupes de rock à la fin des années 80 au Gibus notamment.


Début 90, je forme mon premier groupe de blues et j’ai rapidement commencé à tourner dans les clubs

de la région parisienne. Après plusieurs changements de personnel et quelques albums, nous sommes

allés jouer notamment en Angleterre pour 2 minis tournées (97,98) du côté de Newcastle, puis quelques

festivals français [Montereau 2003 (avec ZZ Top et Status Quo), Blues en VO 2004 et 2007…] pour

finalement sortir un album en 2007 un peu plus orienté pop rock. Après quelques soucis avec le label de

l’époque, je décide de revenir à mes racines et voici donc Mr Hardearly. Parallèlement j’enseigne la guitare

depuis 25 ans.

Comment as-tu été accroché par le blues ?
Je crois que tout gamin déjà j’étais sensible à cette musique. J’ai toujours été attiré par des groupes qui

avaient des racines blues, que ce soit dans le rock, la pop ou le hard rock comme on disait à l’époque.

Pour moi Joe Satriani et Eric Johnson, contrairement à Steve Vai, possèdent une culture du blues et l’utilisent

afin de métisser leur musique plutôt rock. Et puis plus tard j’ai eu l’occasion de voir des groupes comme les

Blues Brothers sur scène, Gary Moore avec Albert King, des vidéos lives de Vaughan et là j’me suis dis

« c’est ça que je veux faire », comme beaucoup de jeunes à cette période.

Quelles ont été tes influences majeures ?
Beaucoup de guitaristes en fait. Robert Johnson, Hendrix et Stevie Ray Vaughan, of course. Mais

également Jeff Beck et Pat Metheny pour le génie qu’ils possèdent. Ils sont, pour moi, vraiment uniques

et irremplaçables. Johnny Winter pour l’énergie et David Gilmour pour le coté posé et mature de son jeu.

Mais j’en oublie plein : Gary Moore, Eric Johnson….. Voilà pour les guitaristes. Des chanteurs comme Ian

Gillan, David Coverdale, Paul Rodgers et Ronnie James Dio (rip) m’ont vraiment donné envie de chanter.

Je trouve qu’ils sont un peu comme des grands crus, ils se bonifient avec l’âge. Et puis tu vois on n’est

toujours pas loin du blues.

Y a-t-il d’autres styles que tu affectionnes ?
J’aime beaucoup de courants musicaux. C’est vrai que je n’accroche pas tellement sur les musiques

électroniques genre techno, house, David Guetta et consorts. Ça me fatigue rapidement, peut-être que

je deviens vieux (rires). En fait, j’écoute à peu près tous les styles de musique tant que c’est joué avec le

cœur et par de bons musiciens. J’aime l’expression de la sensibilité humaine dans le domaine artistique,

ce qui n’est pas toujours le cas de nos jours.

 

 

 

 

 

 

 

Quels musiciens entrent dans ton panthéon personnel ?
Sans hésiter, Jeff Beck, Pat Metheny, Hendrix et S.R.V. Voilà les

disques que j’emmènerais sur une île déserte. Avec peut-être les

premiers albums de Whitesnake plus quelques inconnus du genre

Frank Zappa (rires).

 

Tu as fait une belle tournée en Angleterre l’hiver dernier.

Comment s’est-elle montée et comment s’est-elle passée ?
Oui effectivement, on a eu la chance de pouvoir aller jouer au Royaume Uni pour une dizaine de dates en

octobre 2012 grâce à notre ami et chanteur Howard Baker qui enchaine plus de 300 dates par an là-bas.

On a reçu un accueil très chaleureux en tant que Bluesmen français de la part du public anglo-saxon et

cela a vraiment été flatteur pour nous d’aller défendre nos nouvelles compos à l’étranger. Bien sûr le

« typical english weather » ne nous a guère permis de quitter la chambre d’hôtel mais la chaleur humaine

a largement fait oublier le climat local. On espère y retourner prochainement. On doit d’ailleurs jouer sur

le prochain CD d’Howard Baker, cela nous ouvrira peut-être d’autres portes outre-Manche.

 

Ton nouveau CD White Urban Blues a une direction différente du précédent. Comment est-il né ?
Cet album, contrairement au précédent, a été enregistré live en studio. On n’a pas passé de temps à faire des

overdubs, on s’est plutôt concentrés sur l’énergie qui se dégageait de telle ou telle prise même s’il y avait

quelques imprécisions techniques. On a enregistré en formation réduite, voire parfois en trio. Les compos

sont plus matures que sur Still Alive & Well car nous avons pris le temps de les roder sur scène pendant un

an avant de les enregistrer, ce qui a considérablement modifié certains titres qui ne fonctionnaient pas en

live. Le son est énorme tout en gardant ce côté roots et vintage que j’affectionne particulièrement. Je

pense que finalement, on a élargi le spectre de nos influences pour ce CD en y incluant notamment de

la Soul et du Funk.

Une seule reprise, un titre de Joe Louis Walker. Pourquoi ce titre en particulier ?
Parce que c’est un titre que j’aurais aimé avoir écrit et composé. Je me sens vraiment proche de l’ambiance

de cette chanson. Mais il y en aurait tellement d’autres que j’aurais aimées reprendre de lui. J’adore J.LWalker,

son jeu de guitare instinctif et énergique, sa voix souvent haut perchée. Un artiste que je respecte au même titre

que Joe Bonamassa et Derek Truck entre autres. La relève du blues pour moi…… J’aimerais vraiment travailler

avec l’un d’entre eux un jour.

Sur White Urban Blues, tu fais un bel hommage à Gary Moore disparu début 2011. Tu le cites

dans tes références mais as-tu croisé son chemin ?
Merci, cela me touche que l’on apprécie ce titre. Comme je le dis dans la chanson, je l ai découvert en 1985

lors d’un concert et cela a été une révélation pour moi. C’est un peu grâce à lui (et à d’autres) que je suis

musicien et sur scène aujourd’hui. Il y a tellement d’émotion dans son jeu et dans sa voix, et cela aussi pendant

sa période « hard rock » des années 80. Si j’avais su jouer de la guitare, j’aurais aimé jouer comme Gary Moore.

Les médias l’ont beaucoup « descendu » lors de son premier virage blues alors que ces albums sont devenus des

classiques depuis. C’est quelqu’un qui me manque énormément encore aujourd’hui, comme SRV, George Harrison

ou Jon Lord. ‘Gary’s Gone’ est une chanson dans le style de Moore où je reprends trois de ses principaux thèmes,

comme un dernier hommage à son talent.

 

 

 

 

 

 

 

Par rapport à ton précédent CD paru fin 2009, tu as changé

le line up du groupe. Dans quelle optique ?
Elargir nos influences était le but premier. Le changement d’équipe c’est

fait aussi à cause de problèmes d’agendas des anciens musiciens. La nouvelle

section rythmique apporte un côté groove et funky qui sert à merveille les

nouvelles compos. J’essaie de faire évoluer ma musique constamment. Tu vois,

les treize titres de l’album ont déjà évolué depuis l’enregistrement car on les joue régulièrement sur scène et jamais

de la même manière exactement. La nouvelle équipe est vraiment très créative et l’on travaille déjà sur les compos

du prochain CD.

Présente les musiciens…
A la batterie Kevin Bédéjus qui joue avec nous depuis deux ans maintenant, Yves Moisy à la basse et aux chœurs et

Minh Pham aux claviers. On a fait beaucoup de concerts en trio avec Yves et Kevin et je t’assure qu’il y a une vraie

énergie qui se dégage sur scène.

Des projets en perspective ?
Dans l’immédiat on s’occupe à temps complet de la promotion de White Urban Blues. Beaucoup de concerts

dans la foulée et jusque dans le sud de la France si tout va bien. J’aimerais jouer notre musique à travers

l’Europe. Pour la suite on va continuer d’ébaucher le prochain opus et surtout jouer, jouer jouer ! J’aimerais

avoir aussi le temps et l’opportunité de travailler avec d’autres artistes que j’apprécie pour quelques

collaborations artistiques. Et puis peut-être reprendre un peu la guitare acoustique aussi…

 

Sur quel genre de guitare joues-tu ?
Ayant travaillé à une certaine époque pour quelques magazines de guitares (je faisais les bancs d’essai

de matériel), j ai pu tester moult guitares. Pour moi le top c’est une vieille strato. J’adore ma Strat sunburst

de 1966, elle est incroyable, elle finit par devenir le prolongement de moi-même. J’aime la versatilité du

son, le confort de jeu et la légèreté de l’instrument. La Les Paul est trop lourde et la forme du corps ne

convient pas à ma morphologie. La Telecaster : trop brut à mon goût et un poil agressive pour mon jeu

de guitare. Je suis vraiment un Fender addict. Mon ampli est de la même marque (rires) Pour la tournée

2013/2014 je vais utiliser ma Strat 66 bien sûr mais également une 71 bleue et 2 strat de 75 couleur bois.

J’ai aussi mon pedalboard, pièce indispensable pour le son de Mr H.

Quand et comment composes-tu en général ?
Question embarrassante. Je n ai pas de règle (je crois d’ailleurs qu’il n’y en a pas). Le jour, la nuit…Parfois

j’ai une mélodie qui me vient en tête, je la développe et j’essaie de coller quelques accords dessus. Une autre

fois je vais jammer sur un rythme de batterie et les accords s’enchaînant, la musique arrive toute seule. Et parfois

je passe des heures à essayer de trouver le bon arrangement pour tel titre, et là, rien à faire, rien ne vient. Mais en

général je compose à la guitare. Rarement au piano car je manque cruellement de technique. Et puis l’inspiration

dépend largement de l’humeur du jour. Il faut avoir des choses à dire, des sentiments à exprimer pour être créatif :

si je suis trop stressé, ou bien trop fatigué c’est compliqué pour moi, rien de bon ne sortira. Il faut trouver le juste

équilibre émotionnel et se sentir libre.

En dehors de ton activité scénique tu gères un studio d’enregistrement. Depuis combien de

temps et comment a débuté cette aventure ?

Le studio El GROTTO (elgrotto.free.fr) existe depuis 20 ans déjà. En fait j’ai toujours fait de l’enregistrement.

Depuis le début, dans les groupes dans lesquels je jouais, j étais le seul à avoir un 4 pistes à cassette et

des micros alors naturellement les musiciens me demandaient « tu peux nous faire une maquette pour démarcher ».

Voilà ça a commencé comme ça. Et puis de matériel en matériel, je me suis retrouvé avec un studio complet

où je pouvais réaliser mon rêve : ne faire que de la musique. Je l’ai conçu de sorte que l’on puisse proposer

aux artistes un maximum de services : cours de musique, écriture de texte, composition, arrangement, enregistrement,

mix & mastering, infographie (pochette, affiche, site web), dossier Sacem, vidéo (clip, concert)……
C’est ce que j’aurais aimé pouvoir trouver à mes débuts (et par la suite également). Un endroit convivial et

performant où les artistes viennent enregistrer et travailler avec plaisir.

 

Depuis que tu es dans la musique quel est ton meilleur souvenir… et quel est le pire ?
Le meilleur souvenir, c’est à chaque fois qu’on joue en concert et qu’on parvient à être en osmose et en harmonie

avec le public. La chaleur et les bonnes vibes qu’il nous envoie. Ça réchauffe les tripes et ça nous donne la niaque

pour avancer. Le pire souvenir n’est pas très vieux, c’était en juillet 2010, au festival Jazz à Vannes. J’ai réalisé mes

2 pires cauchemars : me coincer l’index de la main gauche dans la porte de la chambre d’hôtel la veille du concert

(merci la pharmacie de garde) et faire le show (gavé d’antidouleur) sur un Jazz Chorus Roland ! Aïe aïe aïe le son

mdr ! Vous pouvez d’ailleurs écouter le résultat sur notre site (www.hardearly.com ) sur la vidéo du concert…

 

Quels ont été tes derniers coups de cœur ?
J’ai fait une exception : j’aime le dernier Daft Punk (rires). Sinon Derek Trucks band, Manu Lanvin,

Thomas Dutronc et les premiers CD de Joe Bonamassa que je ne connaissais pas.

Et ton dernier coup de gueule ?
Savoir qu’il y a des gens à 500 mètres de chez toi qui bossent et qui malgré tout vivent sous le seuil de pauvreté et

que tu ne peux rien faire, à ton niveau, contre ça. Ça, ça me révolte. Je me sens forcément responsable mais pas

coupable, n’étant pas élu politique. Maintenant vu les guignols de droite comme de gauche qui se sont succédés au

gouvernement, je pense que les choses ne sont malheureusement pas prés de s’arranger.

Quel serait ton rêve le plus fou en tant que musicien ?
Arriver à jouer correctement de la guitare (rires). Avoir suffisamment de succès ou être suffisamment riche pour pouvoir

produire des artistes inconnus mais bourrés de talent afin de proposer une alternative à tout ce formatage médiatique.

Essayer de mettre un coup de pied dans la fourmilière. Ouais, faire du développement d’artistes ! Définitivement !

Quels sont tes hobbies en dehors de la musique ?
Le sport : footing, vélo, natation. Les bonnes bouffes entre amis, l’informatique (forcément !) et puis surtout quand

je ne travaille pas, rester en famille et m’occuper de mon fils qui a 7 ans maintenant.

Gilles Blampain – Blues Again – mai 2013

www.hardearly.com

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wub Mr Hardearly
White Urban Blues

(Quart de Lune – Socadisc – 2013)
Durée 60’02 – 13 Titres

Ecrit par Fred Delforge

 

C’est en réussissant à associer au plus juste ses passions pour le blues, pour le rock et pour les guitares que Mr Hardearly est parvenu à voler de ses propres ailes et à se faire un nom sur la scène nationale après y avoir joué les sidemen de luxe durant deux décennies toutes entières, lui le Parisien tombé amoureux des rues de Londres où il a si bien su se trouver un style et surtout un son.

Guitariste virtuose et chanteur inspiré, ce disciple de Johnny Winter, de Stevie Ray Vaughan, de Jeff Beck, d’Eric Clapton et autres Jimi Hendrix sortait un premier album en 2009 et après l’avoir copieusement emmené sur les routes européennes du blues, c’est une nouvelle galette qu’il a décidé d’enregistrer à la maison, au El Grotto Studio, en compagnie de Minh Pham aux claviers, Yves Moisy à la basse et Kevin Bedejus à la batterie. Au programme de cette heure de bonnes vibrations, douze compositions personnelle pleines de nuances et de subtilités et en prime une relecture intéressante du « You Don’t Love Me » de Joe Louis Walker, le tout sur fond de guitares qui chantent, qui pleurent ou qui hurlent, mais toujours avec le ton le plus juste et surtout avec une classe folle qui réjouit l’auditeur de bout en bout d’un « White Urban Blues » qui n’usurpe en rien son nom.

S’il ne réinvente ni les codes du blues en général, ni ceux du british blues en particulier, Mr Hardearly ne se fait pas prier bien longtemps pour mettre très intelligemment ses accords dans les traces de ceux de ses modèles et s’offre à la volée de grandes œillades pleines d’un mélange de respect et d’envie en direction des plus grands artificiers du genre, signant même pour la fine bouche un superbe « Gary’s Gone » qui pioche allègrement dans les plans les plus fameux du regretté guitariste irlandais.

Portés par un son racé et plein de relief, des morceaux comme « You Got No Time », « Who’s Talking », « I’m Blind » ou « All The Thangs » n’ont pas grand mal à convertir même les plus difficiles à la cause d’un artiste qui a tout compris de l’art et de la manière de jouer un blues rock captivant. Vite, un live !

 

www.zicazic.com Fred Delforge 24.05.2013

 

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wub

Mr Hardearly
White Urban Blues

Après 3 ans sur les scènes de France et de Navarre à diffuser sans modération la bonne parole du Blues, Mr Hardearly, accompagné par Yves Moisy (basse), Kevin Bedejus (drums) et Mihn Pham (claviers), nous régale d’un White Urban Blues, son dernier album. L’attente fut certes longue mais oh combien récompensée

 

13 titres, 12 compos, un moment unique !

 
You got no time plante le décor d’un film musical sans précédent. Carré, précis avec un dosage très soigné des instruments et une finesse du jeu de guitare qui à ce qui paraît viendrait d’une certaine maturité !! Ben oui c’est comme le bon vin …

 

On dit toujours que la version originale est la meilleure sauf que là You Don’t Love Me est bien plus chaude et bien plus riche que celle de Joe Louis Walker, son père spirituel donc je la préfère et de loin à cet original qui malgré tout garde tout son charme. Les premières secondes de Dirty Mind font penser à beaucoup de titres déjà posés sur les partitions mais la suite va très vite clouer le bec à des conclusions hâtives non fondées. Nom de dieu que c’est bon !!

Rien ne laisse supposer de ce qui va se passer à chaque note suivante et là encore le créateur a su apprivoiser son talent au bénéfice d’un doute qui restera le vôtre. Je dirais que All I Want est un petit intrus mais judicieusement positionné tel un trou Normand avant le plat de résistance et là dessus je n’en dirai pas plus sachant que chacun aura son avis personnel.
Who’s Talking ajoute quelques subtilités Santaniennes à cet univers et croyez moi ça fleure bon le panard puis l’autre panard arrive juste derrière bien décidé à maintenir debout le personnage très groovy et sinueux qu’est My Kind O’Woman.
La suite est un morceau que j’affectionne particulièrement pour plusieurs raisons. Déjà, c’est un hommage à mon guitariste fétiche Gary Moore disparu bien trop tôt, ensuite l’audace de l’avoir fait comme ça et enfin la manière dont il a été fait et surtout comment il est interprété, c’est magnifique et rien ne pourra exprimer le bonheur de ce petit bijou si ce n’est que de l’écouter. Merci beaucoup Monsieur Eric !!!

I’m Blind est encore une porte parallèle à cet univers dont la clé nous ramènera dans le ton du disque grâce à un jeu de guitare une fois de plus bien exploité pour ne pas se perdre mais seulement goûter à quelques folies qui ma foi ne sont pas si folles que ça. Pour le reste c’est à vous de découvrir son contenu parce que je ne vais pas tout vous dire. Ce qui m’interpelle au travers de ces écoutes c’est le fait que Mr Hardearly casse la linéarité des morceaux ce qui fait que l’auditeur ne s’attend pas à ce qui va suivre. On part sur du Blues, on croise du Groove, du Rock, des fantômes, ce qui nous emmène dans un autre monde quelques instants puis on revient dans la réalité avec le bonheur d’avoir voyagé mais aussi d’être rentré chez soi.

Cet album est d’une grande diversité de par la conception des morceaux et de la façon dont ils sont joués.

Cet album est le reflet d’un travail soigné destiné à apporter un peu plus d’une heure d’évasion à tous ceux qui oseront défier leur imagination.

Cet album est la consécration d’un amoureux du Blues qui aura réuni tous les ingrédients pour en faire un bijou que l’on gardera toujours proche d’une platine.

 

www.zicomania.fr Remitaz 16.05.2013

 

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affiche agla'scenes 2012

Mr Hardearly au Festival Agla’scenes 2012

Le 04 Février 2012, à Egly (91)

Reportage et photos : Alain BETTON

 

Diversité oblige, place au blues, au blues-rock de l’un de nos ténors de la six cordes, Mr Hardearly. D’emblée, dès le premier titre, ‘You don’t love me’, Mr Hardearly au top de sa forme et ‘gonflé à bloc comme Jimi à Woodstock’, pour ainsi reprendre son expression favorite, en tenue des grands jours, pantalon de cuir noir, chemise blanche et lunettes noires, s’avance sur le tout devant de la scène, offrant au public des riffs dont il a le secret. Allez, go, c’est parti…! Il lui suffit ensuite de lancer à la volée le mot magique de rock’n’roll pour dynamiser le public, entrer en communion avec lui et le faire bouger de suite.

 

 

Officiant souvent en trio, la grande scène des Agla permet pour cette occasion à Mr Hardearly de jouer superbement accompagné des musiciens présents sur le DVD ‘Nuit du blues’ sorti en février 2011. Nous retrouvons à ses côtés son fidèle lieutenant et percutant bassiste Mr Tee, l’efficace batteur Al Jay, le ‘magic fingers’ Mr Bee aux claviers, et à la section cuivres, le trio des Brack Brothers. Cette configuration apporte une touche funky et soul gorgée de groove sur les compositions déjà bien rôdées.

 



Mr Hardearly et son Blues Thangs ont totalement conquis et comblé le public venu nombreux et, à n’en pas douter, ont fait de nouveaux adeptes parmi les jeunes se tenant par les épaules et ondulant comme une vague devant la scène. Il faut dire que lorsque Mr Hardearly vous interprète ‘I play the blues’, lorsqu’il chante le blues, lorsque sa guitare pleure le blues, le frisson vous parcoure et le blues est en vous. Mr Hardearly: une vague de blues déferlante sur les Agla’scènes. A voir et entendre sans retenue aucune sur son site www.hardearly.com

 

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PQR

20th live event:

Mr Hardearly & Zoya and Slaves

Le 24 septembre 2011,

aux ‘Pierres qui Roulent’, Paris

Reportage et photos : Frankie Bluesy Pfeiffer

 

 

C’est dans un lieu au nom aussi rock’n’roll que le groupe qui assume la version anglaise de ce nom de salle, ‘Les Pierres qui Roulent’ (The Rolling Stones), que Funny G’ organiz’action nous a offert en ce mois de septembre un très beau double plateau, avec d’abord Zoya & Slaves suivis de Mr Hardearly & The Blues Thang$.

Organisé en l’honneur d’une jeune et charmante Bénédicte qui fêtait alors ses vingt ans, ce concert a tenu toutes ses promesses, proposant qualité et malice, comme cette version démentielle de ‘No Woman, No Cry’ de Bob Marley chanté façon cantatrice (pas chauve) par Zoya, ou comme ce medley final qui a vu Funny Gonzo rejoindre avec son harmonica les deux formations pour un bœuf passablement déjanté.

 

Mr H

Après maîtresse et ses esclaves, c’est au tour de Mr Hardearly et ses Blues Thang$ à occuper la scène. Mr Hardearly, c’est un peu notre guitar hero à nous, les frenchies. Il vous envoie du Hendrix comme si c’était lui qui avait composé les morceaux du grand Jimi, du Gary Moore comme s’il n’avait été perfusé qu’au blues, du ZZ Top comme s’il n’avait jamais cessé de traverser en Harley les States de part en part, du J.J. Cale comme s’il en avait été le frère cadet, du Stevie Ray Vaughan comme s’il en avait été le second Jimmie… Bref, le genre de gratteux qui donnera une folle envie aux ados boutonneux à se mettre à la six cordes pour épater les filles.

 

Clem


Le garçon n’étant pas manchot côté compos, non plus, il vous aligne quelques titres de sa composition, preuve que le lascar n’est pas qu’un interprète, mais un ‘original’, que l’on copiera à son tour, surtout après la sortie de son prochain opus que l’on annonce percutant, c’est dire. En attendant, filez sur
www.hardearly.com et procurez-vous vite son dernier CD, l’excellent ‘Still Alive & Well’ (dont vous trouverez le lien en fin de report) mais aussi le tout dernier DVD ‘live’, celui de ‘La Nuit du Blues 2010’.

 

Mr Tee

 

Ce ‘20th live event’ ayant été capté en direct par El Grotto Studio Mobile (un truc qui rappellera aux anciens les fameux studios mobiles des Stones et autres pierres qui roulent), un CD sera bientôt disponible, vous proposant cinq titres de Zoya and Slaves et huit titres (dont trois compos!) de Mr Hardearly & the Blues Thang$. Un album dont Paris-Move vous informera de la sortie dès qu’il l’aura entre les mains, car l’objet vous fera vivre (ou revivre, pour tous ceux qui y étaient) cette folle soirée du 20th live event.

 

 

 

 

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DVD Nuit du Blues 2010

Crops Blues Mag

Décembre 2011

DVD NUIT DU BLUES 2010

 

Mr HARDEARLY & the blues Thangs Orchestra.

 

Alors attention, le bougre a la taille d’un cd (je parle du boitier) donc il peut vite y avoir confusion avec un cd audio.

C’est toujours difficile de chroniquer un concert en vidéo, car la caméra fait souvent abstraction de la folie qui se dégage lors d’une soirée. Et, c’est à mon avis, le cas avec celui-ci une nouvelle fois.

Pour ceux qui ont aimé le dernier album de Mr HARDEARLY, et qui n’ont pas eu la chance de le voir ‘on stage’, alors ce dvd est pour vous. Je peux vous dire qu’il n’y a pas tricherie sur la cam. C’est de la bonne et pas besoin de dealer !

Je dirais qu’il y a véritablement 17 titres live, le 18ème et dernier servant de bande son sur des rushs de balance, et les crédits à la fin du dvd.

Alors, le Joe Satriani bluesy français, pour le look, se la joue à l’américaine sur l’intro du spectacle. Lui, il a vraiment la méthode américaine, (mais là, je fais appel à votre sens de l’humour et à vos plus basses références télévisuelles). Mais revenons à nos moutons avec ce live qui transpire le Blues rock électrique, le funk, le south rock, la sixte et l’envie d’en découdre avec un public, euh ???, présent mais plutôt statique.

Y z’ont un peu de mal de s’bouger à Montmorency ou ce mois de décembre 2010 (date de l’enregistrement) était plus virulent que les autres années ? Ceci dit, s’il faisait froid, y z’auraient du se motiver un peu plus, car sur scène le groupe a mouillé la chemise.

Mr H. délivre 13 compos et 5 reprises (toutes aussi célèbres – ‘cos we’ve ended as lovers, how long, come together, compared to what, where would I be). On appréciera encore plus les qualités de compositeur de ce guitariste/chanteur, meneur d’hommes et femmes, surtout sur les titres funky ou le show man se sent le plus a l’aise (en tout cas, il donne l’impression) avec des titres comme « Bang Bang »,  » My kind…  » .

Les fans de gratte ne manqueront pas, non plus, d’apprécier les qualités techniques de ce guitariste hors pair sur des titres comme « Dirty Mind  » ou « Who’s Talking » par exemple.

Le groupe terminera le show avec 3 reprises faisant ainsi un clin d’œil ou un hommage à Eddie Harris, Tom Scott, Steve Cropper et aux Beatles, montrant sa maîtrise des classiques et marquant aussi son savoir faire grâce à ses années d’experiences .

Niveau technique, le son de ce dvd est excellent, j’ai également bien apprécié cette présence de reverbe qui donnait beaucoup plus d’intensité sur certains morceaux ainsi qu’aux parties guitares.

Il ne faut surtout pas oublier le reste du groupe, un clavier avec de nombreuses parties « solo », une basse plus que présente et qu’ « envoie du bois- dixit certains », côté rythmique la batterie n’est pas en reste. Ce qui est tout de même ingrat, car quand c’est bon, on y fait jamais attention. On notera également la présence de trois cuivres et de deux choristes, par contre pour ce qui est de la ’choré’, faudra peut être revoir certains pas ;o)

Un dvd qu’il faut vraiment vous procurer si vous aimez le genre Chicago Blues sur vitaminé, et les As de la 6 cordes.

Pour finir, jetez vous sur dvd pour supporter l’initiative qui se fait assez rare dans l’hexagone. L’entreprise de Mr H., pour ce dvd, est à féliciter et on attend réellement le prochain, mais avec de meilleures conditions techniques (image et lumières) et dans un lieu plus adéquate voir plus intimiste.

Sylvain ROBERT – CBM

 

 

 

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couverture blues mag n°61

Blues Magazine n° 61 – Juin 2011

Interview réalisée par Frankie Bluesy

(c) photos: A.Betton

 

 

 

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Le PITCHTIME à l’heure White Urban Blues


Reportage et photos: A.Betton

Paris Move

 

 Le Pitchtime, Dourdan, le 7 mai 2011

Les premiers accords de guitare de Mr Hardearly sur l’instrumental ‘Cos we’ve ended as lovers’ (déjà revisité Jeff Beck), font de suite frissonner le public présent en ce soir du 7 mai. Le ton est donné, nous sommes en présence d’un de nos ténors de la six cordes et les portes du Pichtime s’ouvrent en grand pour une mémorable soirée bluesy.

Accompagné de son ‘Bass Man’ et fidèle lieutenant Mr Tee et de Kevin à la batterie, Mr Hardearly rend avec son ‘Tribute to Gary Moore’ un long et vibrant hommage au regretté guitariste entré récemment et trop tôt dans la légende. Les gorges se serrent, les tripes se nouent et les larmes montent aux yeux car Mr Hardearly fait vibrer sa guitare comme si elle est en communion avec ‘Monsieur’ Gary Moore.
Grand moment de musique et d’émotion que ce ‘Tribute to Gary Moore’ qui fera désormais, espérons le, partie intégrante du répertoire de Mr Hardearly et ses Blues Thangs.

Après ce grand moment, suivent ensuite les compositions de l’album ‘Still alive & well’ avec ‘I play the blues’, ‘Down so low’ et ‘Gimme love’ qui alternent avec des reprises musclées de ZZ Top, Stevie Wonder et cette superbe interprétation de ‘Voodoo child‘ de Jimi Hendrix.
La marque japonaise Bacchus, sponsor des deux compères, est à l’honneur avec la basse de Mr Tee qui cingle sur les riffs saignants de la gratte du ‘sieur Hardearly. Le public est ravi et le trio se lâche complètement pour le plus grand bonheur de l’assistance.


Et ce n’est pas tout car, cerise sur le gâteau, le trio joue ce soir en avant-première pour ce public du Pitchtime quelques titres de son nouvel album, ‘White Urban Blues’, prévu pour la rentrée. Une galette qui, je peux vous l’assurer, annonce un automne brûlant dans notre univers du blues hexagonal…!
Aux impatients, je leur demande un peu de patience car nous ne pouvons tout vous dévoiler maintenant de ce que sera ce nouveau scud, mais citons déjà deux des titres qui y figureront et que nous avons eu le bonheur de découvrir ce 7 mai au Pitchtime: ‘My kind of women’ et un sublime ‘Dirty mind’.

Un ‘special guest’ se prête au jeu du trio ce soir, en l’occurrence l’ami Narbé Mojito, bien connu et apprécié de tous dans cette salle, toujours flanqué de sa mallette remplie d’harmonicas et prêt à venir en découdre avec les groupes présents sur la scène du Pitchtime.
Le combo a trouvé son complice à l’harmo et l’embarque sur ‘Sweet home chicago’, ‘Proud Mary’, ‘Hoochie Coochie Man’ et un énorme ‘Knocking on heaven’s door’ sous les applaudissements du public conquis.

Une nouvelle soirée de blues au Pitchtime qui en a fait vibrer plus d’un et qui démontre que l’on possède en région parisienne non seulement les groupes mais aussi les salles pour écouter de la bonne et belle musique!
De quoi vous inciter à aller écouter les artistes en ‘live’, car que serait la musique sans le ‘live’…?

Retrouvez toute l’actualité du groupe Mr Hardearly & the Blues Thangs sur leur site officiel, avec en prime quelques extraits du prochain opus ‘White Urban Blues’: www.hardearly.com

A.Betton / Paris-Move

 

 

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DVD

Mr Hardearly & the Blues Thangs Orchestra

DVD Nuit du Blues 2010


F.Pfeiffer / A.Betton

Paris Move / Blues Matters / Blues Magazine

 

 

Notre note: TRES BON ****

Ce fut le 4 décembre 2010, à la Maison Loisirs & Culture de Montmorency, que se déroula cette première ‘Nuit du Blues’ en compagnie de Mr Hardearly & the Blues Thangs Orchestra. Il y a des instants forts en émotions, des instants ‘live’ magiques, des instants que l’on ne peut garder pour soi car l’on a cette envie irrésistible de tout faire partager.
J’ai eu le privilège d’assister à cette première nuit du blues, de sentir le frisson me parcourir, de ressortir avec des étoiles plein les yeux et je vous invite, grâce à ce DVD, à revivre ce véritable show blues-rock orchestré de main de maître par Mr Hardearly entouré de ses huit complices expérimentés.


D’emblée, après une intro cuivres et clavier, le ton est donné. La Stratocaster acérée de Mister Hardearly confirme sur cet instrumental revisité de Jeff Beck ‘Cos we ve ended as lovers’ qu’il est incontestablement un des ténors de la six cordes de la scène française.


Les rondeurs cinglantes de basse de l’excellent Mr Tee, l’énergie explosive de Clem à la batterie et la magie de Mr Bee aux claviers enflamment la salle sur des titres comme ‘Gimme me love’, ‘Down so low’ ‘I play the blues’, ‘You smell’, compositions de l’album ‘Still Alive & Well’ datant de 2009, en formule trio du Blues Thangs.


C’est chaud, et c’est le show sur scène avec la venue des bouillantes choristes Betty Logan et Roxane. Il en est de même dans le public qui partage cette frénétique envie de bouger. Tout le monde a le rythme dans la peau.
Le DVD offre également en primeur quelques compositions du prochain album, comme ‘All the Thangs’ et ‘Dirty Mind’, un blues émouvant où le Sieur Hardearly s’exprime de façon magistrale avec un solo de gratte qui vous colle le frisson de la tête aux pieds.


Et vous n’êtes pas au bout de vos surprises, car avec l’arrivée des Brack Brothers aux cuivres: Seb au trombone, Vincent à la trompette et Greg au saxo, le show va crescendo dès le titre proposé par la formation au grand complet, ‘Bang Bang’.
C’est l’explosion sur scène: neuf artistes au sommet de leur art se donnent à fond pour interpréter des titres comme ‘My kind of women’, ‘Space man’, ’Who’s Talking’, ou bien cette reprise des Beatles, ‘Come Together’, avec un Mr Tee survolté au chant.

Une première Nuit du Blues avec Mr Hardearly & the Blues Thangs Orchestra à vous procurer absolument sur le site www.hardearly.com ou à commander directement à l’adresse mrh@hardearly.com

Alain Betton
Paris-Move & Blues Magazine

 

Après des albums où le seigneur de la six cordes avait fait gémir sa gratte sur des compos et des reprises en formule power-trio, voici Mr Hardearly de retour en live, sur DVD, mais accompagné cette fois sur une bonne partie de son show pour cette première Nuit du Blues par des cuivres, des choristes et un clavier. De quoi donner encore plus d’éclat à des titres écrits pour une formation élargie au sein de laquelle le guitariste s’impose comme l’indéboulonnable frontman qu’il est.


Les titres joués en trio confirment toute l’énergie et la puissance déjà propulsées dans nos enceintes à l’écoute de son dernier CD, ‘Still Alive & Well’. Le bonhomme, épaulé par une rythmique d’acier, est toujours là, et bien là, alignant des solo de gratte à faire pâlir bon nombre de guitar heroes, mais avec toujours cette classe qui fait la différence entre les bons et les très bons gratteux.
Grosse surprise, donc, avec cette formation élargie, avec cuivres, choristes et clavier. Une formation pour laquelle Mr Hardearly a signé quelques bien belles compos qui alternent avec superbe avec des reprises illuminées par les cuivres et les voix féminines de Betty et Roxane. Des titres que l’on découvrira avec grand plaisir dans un prochain CD, soyons-en sûrs.


On se prend même à imaginer la formation renforcée par un ou deux choristes aux voix graves et un ou deux cuivres de plus, histoire de nous balancer un Mr Hardearly Big Band Tour dans les deux ans à venir, car le lascar a indéniablement le talent pour signer des titres qui collent parfaitement à ce type de formation.


Seul regret, en ce qui me concerne, avoir raté cet événement, et voilà pourquoi, en pénitence, je me remets le DVD en boucle car ce concert est de ceux dont on aimerait pouvoir dire un jour ‘J’y étais!’.

Frankie Bluesy Pfeiffer
Paris-Move, Blues Magazine (Fr), Blues Matters (UK)

 

 

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DVD
MR HARDEARLY & THE BLUES THANGS ORCHESTRA
Nuit du Blues 2010

 

 
Le 4 décembre 2010 à Montmorency, une nuit du blues pas comme les autres puisqu’elle accueillait Mr Hardearly and The Blues Thangs. The Blues Thangs, c’est: Mr Tee à la basse, Clem aux drums, Mr Bee aux claviers, Seb au trombone, Greg au sax, Vincent à la trompette, Roxane et Betty aux chants.

Un CV de deux décennies et plusieurs formations pour terrain de jeu, Mr Hardearly nous donne ici l’étendue de son talent.
L’entrée en matière est groovyssime avec du soft qui laisse deviner une promesse musicale qualitative. Le show est à la fois lové de tendresse mais aussi incisif et percutant sans que nos oreilles « toutes ouïes » ne soient frustrées d’un lâché de sentiments débordants qui aurait pu être légitime face à ce défi d’enregistrement. Que nénni, tout est peaufiné, carré, réglé comme du papier à musique (ben oui !).

On passe du groove au blues, du rhythm’n’blues au rock’n’roll tout en planant au dessus de cet indescriptible « Down So Low » qui flirte avec le 7ème ciel tant le solo de guitare est envoûtant et trop court à mon goût !
Gimme Love est un défi entre le bois, 6 cordes et le maître, ou peut être l’inverse, je ne sais plus trop …
I Play The Blues offre à Mr Bee l’occasion de pulvériser les touches de son clavier et je peux vous dire que ça fait du bien par où ça passe. Arrivée des cuivres sur Bang Bang qui donnent une dimension riche et charismatique à cette prestation déchaînée, accompagnée de 2 colombes pleines d’énergie et de voix. Sinon que dire de ce Come Together, resservi 41 ans après à la sauce Hardearly des plus goûtue, de ce All The Thangs ou autre Who s Talking ?? Pour le reste, c’est du pareil au même, c’est chaleureux, amical, c’est fait avec tripes et amour.

Pour ma part, j’ai un p’tit faible pour How Long qui est sublime !
Toutefois j’aurais une question: Pourquoi, mais pourquoi ne pas avoir mis I Put a Spell On You, sublimé par Betty, sur cette galette ?

Quelqu’un a dit: J’ai jamais rien touché dans ma vie même dans le désordre, à part le fond. Nul besoin de médocs pour remonter, simplement ce DVD, une lumière tamisée et un sentiment de respect à tous les musiciens de ce formidable concert.

Remitaz – zicomania.fr – Mars 2011

 

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DVD
MR HARDEARLY & THE BLUES THANGS ORCHESTRA
Nuit du Blues 2010

 

Mr. Hardearly – DVD
Nuit du blues 2010
Qualité d’image : Bonne

Qualité du son : Bonne
Qualité de bonus : Pas de bonus
Qualité du livret : Plein de photos
Durée approximative : 1h23’21 »
Label : EL GROTTO PRODS
Distributeur : hardealy.free.fr

Vous appréciez le talent de Mr Hardearly mais vous n’avez jamais eu la chance de le voir sur scène, ce DVD tombe donc à point. Cette nuit du blues filmée à Montmorency le 4 décembre 2010 permet d’être au cœur de la prestation scénique. C’est solide, musclé et festif. Mr. Hardearly, en trio ou avec le Blues Thangs Orchestra, envoie un hard blues musclé ou un soul blues de la meilleure veine avec chœur féminin et section de cuivres. L’image est bonne et le son est sans reproche. Si Mr. Hardearly occupe le devant de la scène dans son rôle de leader, ses huit compagnons ne sont pas de simples faire-valoir et prennent quelques chorus à bon escient. Pas de temps morts dans ce concert filmé en plans serrés pour être au plus près des musiciens. Le répertoire est constitué de nombreux titres originaux auxquels se mêlent des reprises de Stevie Wonder, Edgar Winter, Steve Cropper, Lennon-McCartney, revues et corrigées de belle manière par le band. Ce DVD étant peut-être le premier d’une série, il risque de devenir un collector…alors à vous de voir.

Gilles Blampain – Blues again – Mars 2011

 

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DVD
MR HARDEARLY & THE BLUES THANGS ORCHESTRA
Nuit du Blues 2010

(El Grotto Productions – 2011)
Durée 80’ environ

 

Guitariste bien connu des adeptes de la scène blues et rock internationale pour avoir accompagné quelques pointures ces deux dernières décennies, Mr Hardearly avait fait le pari de s’exprimer avec son propre groupe et avait du même coup enregistré un premier effort en 2009, jetant dans la balance toutes ses influences venues de chez Stevie Ray Vaughan, Jeff Beck et autres Jimi Hendrix et proposant à l’arrivée un véritable concentré de bonnes vibrations réunies dans un « Still Alive & Well » des plus prometteurs qu’il se proposait de partager à la scène avec ses Blues Thangs … Une année plus tard, c’est dans le cadre de la première Nuit du Blues de Montmorency que le groupe décidait d’immortaliser une de ses prestations sur un DVD avec aux côtés de la Stratocaster du maître de cérémonie la basse de Mr Tee, les claviers de Mr Bee, la batterie de Clem mais aussi les cuivres de Seb au trombone, de Vincent à la trompette et de Greg au saxophone et enfin les chœurs de Roxane et de Betty Logan. Un sacré moment que l’on partage aujourd’hui volontiers avec Mr Hardearly & The Blues Thangs Orchestra

Arborant le look qui va bien avec la musique aux accents psychédéliques qu’il s’attache à proposer, le guitar hero nous abreuve à chaque instant de ses notes soigneusement ciselées mais n’en oublie pas pour autant de laisser une place importante non seulement à ses musiciens qui sont tous de véritables pointures mais aussi et surtout à un feeling de folie qui traverse régulièrement la salle pour aller inonder le public. Fort d’un set construit avec soin, le band y va allègrement de ses propres compositions qui tiennent carrément bien la route mais ne manque pas non plus de nous placer quelques belles reprises dans le genre du « Where Would I Be » d’Edgar Winter, de l’indispensable « Cos We’ve Ended As Lovers » de Stevie Wonder servi dans une relecture façon Jeff Beck et du tandem quasi-final ou se succèdent en un énorme feu d’artifice le « Compared To What » de Les McCann et l’inénarrable « Come Together » des Beatles. Enchaînement toujours très soigné de bons gros blues rock qui dépotent et de blues plus soignés qui interpellent, le DVD nous laisse entrevoir une formation en pleine euphorie qui se fait visiblement plaisir à jouer une musique qu’elle aime et qu’elle maîtrise avec un réel talent. Et si l’on est parfois un peu loin des grosses productions du genre de celle que l’on immortalise dans des lieux cultes comme L’Olympia et autres salles prestigieuses, on saluera le très bon travail fait par l’équipe d’El Grotto au niveau du son et des lights qui permettent à cette « Nuit du Blues 2010 » d’être un véritable ouvrage de choix ! Pour ceux qui y étaient, mais aussi et surtout pour ceux qui ont manqué ça …

Ecrit par Fred Delforge Zicazic samedi, 25 février 2011

 

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DVD

Mr Hardearly & the Blues Thangs Orchestra

1ère nuit du blues à Montmorency


Reportage: Alain Betton
Réalisé le 4 décembre 2010
Au cours de la 1ère nuit du blues à Montmorency (95)
Photos : © Alain Betton

 

 

Pour cette première nuit du blues, la Maison des loisirs et de la culture de Montmorency située au nord de Paris accueillait Mr Hardearly & The Blues Thangs Orchestra. En ce début décembre, malgré les caprices d’une météo qui proposait neige et pluies verglaçantes, les diverses manifestations du Téléthon et le choix relativement facile de rester scotché devant la télé à suivre l’élection de Miss France, le public a répondu présent pour remplir la belle salle du complexe de la MLC et applaudir la formation de cette première nuit du blues à Montmorency.
Pari gagné, donc, pour cette première édition. Il faut dire que les 9 musiciens venus en découdre sur scène vous réchauffent le cœur, électrisent l’atmosphère et contribuent presque à la fonte partielle de la neige, à l’extérieur! Et en cette soirée d’élection, croyez-moi, la prestation des Puff Sisters, divas du Sieur Hardearly, n’a rien à envier à celle des Miss de Madame de Fontenay.

Fort d’une solide expérience partagée durant une vingtaine d’années avec différents artistes français et américains sur la scène blues européenne, Mr Hardearly innove et franchit ce soir une nouvelle étape, accompagné pour cette grande première par huit musiciens, pour offrir un véritable show dont il a le secret.

 

Nuit du Blues 2010 (c) A.Betton

Nuit du Blues 2010 (c) A.Betton

Nuit du Blues 2010 (c) A.Betton

Lever de rideau et pleins feux sur la scène, projecteurs braqués sur les musiciens qui entament le set par une intro cent pour cent musicale, et qui laisse la part belle aux cuivres et au clavier. Puis, remonté à bloc derrière ses lunettes noires, Mr Hardearly attaque en force avec un ‘Cos we’ve ended’ sur lequel il démontre qu’il est bien l’une des plus belles gachettes de la six cordes en France, épaulé par un excellent Mr Tee à la basse et son fougueux nouveau batteur, Clément.
Quelle claque il nous file, le Mr H., à la gratte! Comment il nous la fait pleurer, sa Strat Fender Sunburst de 1966, acérée mais jamais saturée, rageuse à souhait sur des titres comme ‘Gimme love’, ‘Down so low’, ‘I play the blues’ ou encore ‘You smell’, compositions du dernier opus en date, le très bon ‘Still Alive & Well’ sorti dans la formule power trio.

Et nous n’étions pas au bout de nos surprises car après les cuivres et le clavier en sus de son trio, ‘monsieur’ Hardearly fait monter sur scène les Puff Sisters, Betty et Roxane. Deux choristes qui bougent, dansent, vont, viennent comme si elles ont le diable au corps.
Et quel moment lorsque Betty, gospel dans l’âme, nous interprète avec cette voix qui vous noue les tripes cette adaptation de ‘I put a spell on you’ de Screamin’Jay Hawkins. Magistral!

 

Nuit du Blues 2010 (c) A.Betton

Nuit du Blues 2010 (c) A.Betton

Nuit du Blues 2010 (c) A.Betton

Avec les Brack Brothers aux cuivres, c’est le Big Bang, avec réchauffement de la planète musicale, fusion du blues, de la soul et du funk. Tour à tour, Greg au saxo, Vincent à la trompette et Sébastien au trombone prennent le devant de la scène pour des solos d’enfer. La machine ‘groovy’ est en marche avec des titres comme ‘Space man’, Where would I be’, ‘Who’s talking’.
Ayant troqué la Strat pour une guitare Bacchus de son sponsor, Mr Hardearly nous offrira en avant-première quelques titres comme ce ‘All the Thangs’, annonciateur du prochain album à venir au printemps 2011.

Sous les ovations du public et en rappel, c’est Mr Tee, au chant, qui lance une version arrangée à la manière Hardearly de ‘Come Together’, des Beatles. Une superbe version qui laisserait même le regret que d’autres adaptations ne viennent pas succéder à celle-ci tant cette version ‘spéciale’ d’un titre archi-connu des Beatles envoûte le public.

 

 

Nuit du Blues 2010 (c) A.Betton

Nuit du Blues 2010 (c) A.Betton

Nuit du Blues 2010 (c) A.Betton

Après le concert, une tombola est organisée, avec en jeu deux guitares à gagner: une Bacchus Global Series offerte par le magasin Funky Dario Store et une Lag Jet 200 par le magasin Harmonia de St Gratien. Après tirage au sort effectué par la main innocente d’un enfant, ces lots sont remis à deux spectateurs présents dans la salle, heureux de repartir avec un superbe instrument en souvenir de cette soirée toute aussi superbe.

Les malchanceux qui n’ont pas pu assister à cette 1ère nuit du blues pourront toujours se consoler avec le DVD enregistré lors du spectacle et qui sera disponible à la vente à partir de la mi-février 2011. En attendant bien sûr de retrouver sur scène Mr Hardearly & The Blues Thangs Orchestra, et le plus vite possible!

Pour en connaître un peu plus encore sur ce ténor de la ‘six cordes’:
www.hardearly.com

A.Betton

 

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Interview de Mr Hardearly

pour Blues Again par G.Blampain

 

Blues Again: D’où viens-tu Mr. Hardearly?

Mr. Hardearly : Eh bien, je suis né à Paris à la fin des années soixante. Parisien pur jus, j’ai commencé la guitare vers l’âge de 15 ans en écoutant AC/DC, Trust, Hendrix, Santana…Puis j’ai commencé à jouer dans divers groupes de rock à la fin des années 80 au Gibus notamment.
Début 90, je forme mon premier groupe de blues et l’on a rapidement commencé à tourner dans les clubs de la région parisienne. Après plusieurs changements de personnel et quelques albums, nous sommes allés jouer notamment en Angleterre pour 2 minis tournées (97,98) du côté de Newcastle. Puis quelques festivals français [Montereau 2003 (avec ZZTOP et Status quo), Blues en VO 2004 et 2007..] pour finalement sortir un album en 2007 un peu plus orienté pop rock. Après quelques soucis avec le label de l’époque, je décide de revenir à mes racines et voici donc Mr Hardearly & the blues thangs. Parallèlement j’enseigne la guitare depuis 25 ans.


Mr H

Comment as-tu été accroché par le blues ?


Je crois que tout gamin déjà j’étais sensible à cette musique. J’ai toujours été attiré par des groupes qui avaient des racines blues, que ce soit dans le rock, la pop ou le hard rock comme on disait à l’époque. Pour moi Joe Satriani et Eric Johnson, contrairement à Steve Vai, possèdent une culture du blues et l’utilisent afin de métisser leur musique plutôt rock. Et puis plus tard j’ai eu l’ occasion de voir des groupes comme les Blues Brothers sur scène, Gary Moore avec Albert King, des vidéos lives de Vaughan et là j’me suis dis « c’est ça que je veux faire », comme beaucoup de jeunes à cette période.

Quelles ont été tes influences majeures ?

Beaucoup de guitaristes en fait. Robert Johnson, Hendrix et Stevie Ray Vaughan, of course. Mais également Jeff Beck et Pat Metheny pour le génie qu’ils possèdent. Ils sont, pour moi, vraiment uniques et irremplaçables. Johnny Winter pour l’énergie et David Gilmour pour le coté posé et mature de son jeu. Mais j’en oublie plein : Gary Moore, Eric Johnson….. Voila pour les guitaristes. Des chanteurs comme Ian Gillan, David Coverdale, Paul Rodgers et Ronnie James Dio (rip) m’ont vraiment donné envie de chanter. Je trouve qu’ils sont un peu comme des grands crus, ils se bonifient avec l’âge. Et puis tu vois on n’est toujours pas loin du blues.

Y a-t-il d’autres styles que tu affectionnes ?

J’aime beaucoup de courants musicaux. C est vrai que je n’accroche pas tellement sur les musiques électroniques genre techno, house, David Guetta et consorts. Ça me fatigue rapidement, peut-être que je deviens vieux (rires). En fait, j’écoute à peu près tous les styles de musique tant que c’est joué avec le cœur et par de bons musiciens. J’aime l’expression de la sensibilité humaine dans le domaine artistique, ce qui n’est pas toujours le cas de nos jours.

Quels musiciens entrent dans ton panthéon personnel ?

Sans hésiter, Jeff Beck, Pat Metheny, Hendrix et S.R.V. Voilà les disques que j’emmènerais sur une île déserte. Avec peut être les premiers albums de Whitesnake plus quelques inconnus du genre Frank Zappa. (rires)

 

Mr H

Sur quel genre de guitare joues-tu ?


Ayant travaillé à une certaine époque pour quelques magazines de guitares (je faisais les bancs d’essai de matériel), j ai pu tester moult guitares. Pour moi le top c’est une vieille strato. J’adore ma Strat sunburst de 1966, elle est incroyable, elle finit par devenir le prolongement de moi-même. J’aime la versatilité du son, le confort de jeu et la légèreté de l’instrument. La Les Paul est trop lourde et la forme du corps ne convient pas à ma morphologie .La Telecaster : trop brut à mon goût et un poil agressive pour mon jeu de guitare. Mais bon, sortir ta bonne vieille vintage dans les clubs, c’est prendre des risques. Alors je me suis mis à chercher une bonne guitare de substitution. Je suis actuellement endorsé par la marque japonaise Bacchus qui fabrique des instruments à la main d’une excellente qualité. Je possède quelques guitares de la marque (Strat, Demi caisse…) que tu peux notamment entendre sur notre premier album SA&W. Et sur le prochain prévu en 2011 bien sûr ! Le son est vraiment très proche de celui de mes vieilles strat, incroyable !!

Ton premier CD Still alive & well a été très bien reçu par la critique, tu travailles à présent sur un nouveau CD, où en es-tu ?

Oui, on est très content des retours que l’on a eus des médias et des professionnels. Nous tenons d’ailleurs à les remercier pour le temps qu’ils nous ont consacré. On va essayer de mettre la barre plus haut pour le prochain CD. Nous avons donc enregistré quelques titres cet été au studio El GROTTO avec tout l’orchestre c’est à dire le trio habituel auquel se sont adjoints Mr Bee aux claviers (Hammond, piano) les Puff Sisters aux chœurs et les Brack Bros aux cuivres. On devrait refaire une séance d’enregistrement d’ici fin octobre afin de préparer les titres que nous jouerons en exclusivité à la 1ère nuit du blues à Montmorency (95) le 4 décembre 2010. On est tous très excités car les premiers enregistrements sonnent vraiment très bien, on est impatients d’aller les défendre sur scène. En plus tous les musiciens sont des potes de longue date ce qui ne gâche rien. Soirée festive en perspective…

 

Mr H

Ce prochain CD se différencie du précédent (guitare, basse, batterie) par la présence de cuivres, d’orgue et même de chœurs, cette nouvelle orientation va-t-elle perdurer ?


On ne sait pas trop ce que l’avenir nous réserve, surtout en ce moment où les CD dans les bacs ne se vendent pas très bien, a fortiori pour des formations comme la nôtre qui ne possèdent pas de grosse promo. Mais j’aime l’idée de jouer du blues avec un orchestre, déjà car ça me libère au niveau de la guitare et me permet de m’exprimer davantage à la voix, et puis ce sont vraiment tous d’excellents musiciens, on s’inspire les uns les autres, c’est très motivant et créatif. Après on verra comment l’album sera accueilli et les dates qui en découleront. Mais j avoue que j aimerais assez que l’aventure continue.

Quand et comment composes-tu en général ?

Question embarrassante. Je n ai pas de règle (je crois d’ailleurs qu’il n’y en a pas). Le jour, la nuit…Parfois j’ai une mélodie qui me vient en tête, je la développe et j’essaie de coller quelques accords dessus. Une autre fois je vais jammer sur un rythme de batterie et les accords s’enchaînant, la musique arrive toute seule. Et parfois je passe des heures à essayer de trouver le bon arrangement pour tel titre, et là, rien à faire, rien ne vient. Mais en général je compose à la guitare. Rarement au piano car je manque cruellement de technique. Et puis l’inspiration dépend largement de l’humeur du jour. Il faut avoir des choses à dire, des sentiments à exprimer pour être créatif : si je suis trop stressé, ou bien trop fatigué c’est compliqué pour moi, rien de bon ne sortira. Il faut trouver le juste équilibre émotionnel et se sentir libre.

Présente-nous les musiciens avec qui tu travailles.

Alors à la basse et au chant, mon complice depuis plusieurs années Mr Tee (Dario), à la batterie Al Jay qui joue déjà sur les deux précédent opus. Puis viennent se rajouter l’orchestre avec Mr Bee (Igor) aux claviers, 2 choristes (Roxane et Betty) les Puff Sisters ainsi que les cuivres Jonas, Julien et Bertrand des Brack Brothers. Ils viennent tous d’univers différents et apportent leurs influences afin de métisser la musique de Mr Hardearly. C’est très important d’être bien entouré artistiquement. On pense souvent que le leader du band fait tout tout seul mais c’est quasiment impossible sauf si tu t’appelles Prince ou Peter Gabriel. J’ai besoin de cet échange organique avec les musiciens, qu’ils apportent leur sensibilité mais également leurs idées. Même si je signe la majorité des compos, ce disque est et restera un travail collectif de groupe.

 

Mr H

La nuit du blues à Montmorency, comment est né ce projet ?


On souhaite organiser un festival local mettant en valeur des talents …locaux (rires). On voudrait faire la promo des artistes du Val d’Oise notamment et des environs. Pour l’instant nous démarrons humblement mais si le public est au rendez vous, l’année prochaine il y aura plusieurs bands de la région et dans 2 ans peut être que ce seront les nuits du blues sur 2 jours. Carpe diem….

Quelle en sera l’affiche ?

Cette année, il n’y aura qu’un groupe : Mr. Hardearly & the blues thangs orchestra pour la promotion du nouvel album. Mais j’aimerais bien par la suite pouvoir faire venir des gens comme Big Dez, Mauro Serri ou Amar Sundy qui sont à la fois du coin et de très loin, ainsi que des groupes moins connus, en développement. Un salon show-room (entrée libre) est organisé de 10h a 17h par le distributeur des marques Bacchus, Fodera et Tech amp entre autres. On pourra y essayer les instruments et les amplis ; il y aura également des démonstrations. Je signale par ailleurs qu’il y aura 2 guitares à gagner (Lag, Bacchus) à la fin du concert, avec tirage au sort des n° des billets d’entrée.
 
En dehors de ton activité scénique tu gères un studio d’enregistrement. Depuis combien de temps et comment a débuté cette aventure ?
 
Le studio El GROTTO (elgrotto.free.fr) existe depuis 15 ans déjà. En fait j’ai toujours fait de l’enregistrement. Depuis le début, dans les groupes dans lesquels je jouais, j étais le seul à avoir un 4 pistes à cassette et des micros alors naturellement les musiciens me demandaient « tu peux nous faire une maquette pour démarcher ». Voilà ça a commencé comme ça. Et puis de matériel en matériel, je me suis retrouvé avec un studio complet où je pouvais réaliser mon rêve : ne faire que de la musique. Je l’ai conçu de sorte que l’on puisse proposer aux artistes un maximum de services : cours de musique, écriture de texte, composition, arrangement, enregistrement, mix & mastering, infographie (pochette, affiche, site web), dossier Sacem, vidéo (clip, concert) …
C’est ce que j’aurais aimé pouvoir trouver à mes débuts (et par la suite également). Un endroit convivial et performant où les artistes viennent enregistrer et travailler avec plaisir.

 

Mr H

Après le nouveau CD et la nuit du blues as-tu d’autres projets pour 2011 ?


Des concerts !!! Oui, j’espère vraiment qu’on va pouvoir prendre la route en 2011 avec l’orchestre au complet.

Depuis que tu es dans la musique quel est ton meilleur souvenir… et quel est le pire ?

Le meilleur souvenir, c’est à chaque fois qu’on joue en concert et qu’on parvient à être en osmose et en harmonie avec le public. La chaleur et les bonnes vibes qu’il nous envoie. Ça réchauffe les tripes et ça nous donne la niaque pour avancer. Le pire souvenir n’est pas très vieux, c’était en juillet dernier, au festival Jazz à Vannes. J’ai réalisé mes 2 pires cauchemars : me coincer l’index de la main gauche dans la porte de la chambre d’hôtel la veille du concert (merci la pharmacie de garde) et faire le show (gavé d’antidouleur) sur un Jazz Chorus Roland ! Aïe aïe aïe le son mdr ! Vous pouvez d’ailleurs écouter le résultat dans la rubrique Medias/videos du site sur la vidéo du concert…

Quels ont été tes derniers coups de cœur ?

Ben l’oncle soul, Derek Trucks band ainsi qu’un vieux live d’Albert King que j’ai (re)découvert.

Et ton dernier coup de gueule ?

Savoir qu’il y a des gens a 500 mètres de chez toi qui bossent et qui malgré tout vivent sous le seuil de pauvreté et que tu ne peux rien faire, à ton niveau, contre ça. Ça, ça me révolte. Je me sens forcément responsable mais pas coupable, n’étant pas élu politique.

Quel serait ton rêve le plus fou en tant que musicien ?

Arriver à jouer correctement de la guitare (?). Avoir suffisamment de succès ou être suffisamment riche pour pouvoir produire des artistes inconnus mais bourrés de talent afin de proposer une alternative à tout ce formatage médiatique. Essayer de mettre un coup de pied dans la fourmilière. Ouais, faire du développement d’artistes ! Définitivement !

Quels sont tes hobbies en dehors de la musique ?

Le sport : footing, vélo, natation. Les bonnes bouffes entre amis, l’informatique (forcément !) et puis surtout quand je ne travaille pas, rester en famille et m’occuper de mon fils qui a 4 ans maintenant.

Gilles Blampain
– octobre 2010
 

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DVD

MR HARDEARLY & THE BLUES THANGS

Still Alive & Well (2009)

 

Notre note: TRES BON


Ça commence bien, et fort, avec une première des neuf compos (sur douze titres alignés ici) signées Mr Hardearly, un vigoureux et punchy ‘I Play The Blues’ auquel succède une compo qui passe déjà le niveau au-dessus, même si la fougue rock-blues est un peu mise de côté. C’est soft mais perforant. Le truc qui vous fait monter aux rideaux, avec ce mix parfaitement dosé de rock, blues et jazz.

Et quand, en ouvrant la pochette, vous découvrez que Mr Tee est à la basse et Al Jay à la batterie, vous ne vous étonnez plus et vous savez que vous avez là un trio assurance-blues qui va vous proposer une galette pas piquée des vers et dans laquelle chacun pourra choisir sa perle préférée, que ce soit l’une des neufs compos ou l’une des trois reprises : ‘Cos We’ve ended as Lovers’, signée Jeff Beck, ‘Voodoo Child’, du gourou de la Fender, et ‘While My Guitar Gently Weeps’, griffée de l’un des membres du quatuor à la pomme, George Harrison. Une version qui, pour ma part, vaut à elle seule l’achat de cet opus, et que je n’hésite pas une seconde à classer comme meilleur titre de l’album.

Mais que ces trois excellentes reprises ne vous fassent pas douter une seconde de la qualité de la production et des compos du bonhomme car les douze titres sont tous d’excellente facture. Un CD que vous pourrez vous envoyer en voiture comme en baladeur, chez vous comme chez des potes.
Dommage simplement que le livret, réduit à sa plus simple expression (quatre pages dont les deux centrales pour une seule photo et le nom des trois compères), ne soit pas du niveau de l’album. Quand je compare ce feuillet à ce que d’autres proposent en digipack ou avec livret de plus de 24 pages, je ne peux dire que dommage…

Et après ça, on s’étonnera que des personnes aillent pirater des albums via le Net. Z’êtes pas raisonnables, non plus, vous les artistes qui proposez des feuillets de ce style et que peu de fans de blues regretteront de ne pas posséder.

Frankie Bluesy Pfeiffer
www.myspace.com/frankiebluesy
www.paris-move.com


Fevrier 2010 / Blues Magazine n°57 (juil, aout, sept 2010)

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DVD
MR HARDEARLY & THE BLUES THANGS
Still Alive & Well (2009)

 

Guitar Xtreme n°38 (Mai-Juin 2010)

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SA&W
MR HARDEARLY & THE BLUES THANGS
Still Alive & Well (2009)

 

 

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SA&W
MR HARDEARLY & THE BLUES THANGS
Still Alive & Well (2009)

 

Crops blues mag

De la même façon que Janice de Rosa, mais dans un autre style, pas facile d’écrire quelque chose alors que pas mal de monde a déjà salué cet album. Album destiné aux accros de Blues Rock, car là, on parle de son saturé. Toutes les références citées, un peu plus haut, sont bien présentes (ainsi que sur les titres proposés sur leur myspace), mais ce que j’aimerais saluer ici, c’est la reprise de Jeff beck, très rare, car jusqu’à présent, je n’ai jamais eu l’occasion d’entendre ce titre repris par quelqu’un d’autre (belle pièce de J.Beck en hommage à Roy Buchanan ) et que Mr Hardearly reprend avec efficacité tout en gardant l’émotion de ce chef d’œuvre « beckien ».

Le reste de ce STILL ALIVE.. devrait vous satisfaire et si ce n’est pas le cas, comme je l’ai déjà dit, faudra penser à consulter ! La maîtrise de l’instrument devrait également plaire à bon nombre. Alors, Messieurs, des maisons de disques, quand on a l’opportunité d’avoir du vrai potentiel, comme avec ce disque, pourquoi nous martèle-t-on toujours avec de la …..arghhhhhhhhhh !! Ca y est, j’ai faillit encore perdre les pédales ! Désolé !! Un fleuron de la gratte à la française ayant compris toutes les astuces américaines ! Et surtout, sans tomber dans le plagiat de quatre sous ! Allez, dites le fort avec moi, Cocorico !!

Sylvain Robert – Crops Blues Mag – Fevrier 2010

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SA&W
ITW de Mr Hardearly pour la sortie de Still Alive & Well

Interview préparée et réalisée par Frankie Bluesy Pfeiffer (02.2010)
Photos : © Mr Hardearly

 

 

 

Avec son crâne rasé et ses lunettes qui le feraient presque passer pour un sosie du bluesman anglais Eddy Martin, Mr Hardearly a mis un grand coup de pompes dans le blues électrique de ce début 2010 avec la sortie de son opus ‘Still Alive & Well’. Un album que Paris-Move vous a chroniqué ici… Un bien bel album, il faut le reconnaître, qui propose non seulement neuf compos signées Mr Hardearly, mais aussi trois reprises assaisonnées à la sauce maison, dont une somptueuse version de ‘While My Guitar Gently Weeps’, signée par l’un des membres du quatuor à la pomme, George Harrison.
Après l’écoute de cet opus il nous fallait absolument savoir qui est ce Mister Hardearly, et qui est derrière ce guitariste qui a réussi à attirer pour ce projet Mr Tee et Al Jay. Et voilà ce que nous avons appris, rejoints pour un instant pendant l’entretien par Jeremy Quiedeville, chanteur sur ‘Refaire le monde’, quatrième opus du groupe ‘Ca va mal finir’ dont le guitariste n’était autre que Mr Hardearly….mais sous un autre nom.
 
 
FP: Première vérité à rétablir, Mister Hardearly… C’est quoi ton vrai nom?
 
MH: Ah ha!! Mister mystère, peut être… (rires).
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FP: Pourquoi alors ne pas avoir gardé ton nom ‘français’? Honte de ça, surtout pour chanter en anglais?
 
MH: Oh non, pas honte du tout. Un producteur québécois, je crois, m’a même fortement conseillé de garder mon vrai nom car ça sonnait vachement bien. Comme Roch Voisine, m’avait-il dit. Mais moi, je voulais créer un personnage (comme Mathieu Chédid avec M) qui serait moi sur scène mais pas forcément moi à la ville, quelqu’un d’exubérant qui saute partout…
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FP: Tu crois que ça sonne mieux, Hardearly?
 
MH: Je ne sais pas si ça sonne mieux, en tous les cas je pense que ça colle mieux à l’image que les gens se font d’un bluesman en France. Et puis l’image n’a jamais été aussi importante que de nos jours, non? Donc autant se servir des moyens mis à notre disposition pour se faire plaisir.
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FP: Pourquoi Hardearly? Tu sais au moins ce que cela veut dire?
 
MH: Moi oui, mais toi? (rires) En fait, je ne voulais pas que le groupe s’appelle ‘Eric et son orchestre’. Je voulais me cacher derrière un personnage. En ce qui concerne le nom, je laisse le soin aux amateurs d’anagrammes et autres cruciverbistes anglophones de trouver la signification du nom. S’ils ne trouvent pas, je le leur expliquerai la prochaine fois.
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FP: T’es devenu guitariste comment?
 
MH: J’ai eu ma première gratte classique à 11 ans. Je séchais les cours de gym le samedi matin et on se retrouvait avec des potes pour gratouiller des titres d’AC/DC ou Trust,…mais ce n’était vraiment pas terrible, faut le reconnaître. Puis à 15 ans, la première guitare électrique, les premières répètes avec les potes et les premiers concerts dans les MJC. Y’en avais pas mal, a l’époque. Je suis devenu professionnel vers 18-20 ans, à la fin de mes études. Et puis j’ai enchaîné studio, répètes et concerts jusqu’au début des années 90. A partir de là, ça a été de plus en plus dur pour trouver des endroits où jouer. Mais je n’ai pas lâché l’histoire pour autant. C’est d ailleurs là qu’elle a commencé.
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FP: Pour toi, jouer de la guitare, c’est un don ou t’as du bosser?
 
MH: Ah! Question piège! En fait, je n’en sais rien. Je ne pense pas être forcément la bonne personne pour répondre à cette question. Je n’ai jamais pris un cours de guitare de ma vie, alors que j’en ai donné plusieurs milliers depuis 20 ans, mais je jouais 4 à 5 heures par jour quand j’étais ado car ce que je faisais à l’école ne me branchait pas trop. Alors oui, on peut dire que j’ai bossé. J’avais un 4 pistes à K7 sur lequel je ralentissais les disques de Van Halen et autres, et j’essayais de relever les plans de guitare note par note pendant que mes potes jouaient au foot. Et puis surtout je n’ai jamais lâché la guitare depuis 25 ans. J’aime vraiment trop ça!
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FP: Ton histoire perso n’a pas commencé avec ce trio, Mr Hardearly & The Blues Thangs, mais avec un groupe de rock au nom étonnant: Ca va mal finir. Pourquoi ce nom?
 
MH: Au début des années 90, le groupe s’appelait très exactement ‘CA VA MAL FINIR C’T’HISTOIRE BLUES BAND’, car nous faisions du blues. Mais comme tous les groupes de l’époque s’appelaient ‘truc blues band’, ou ‘machin and friends’, alors on a décidé avec le batteur de trouver un nom rigolo et dont les gens se souviendraient dès la première lecture. Et puis faut pas oublier non plus que les programmateurs des clubs n’avaient pas beaucoup de place pour marquer le nom des groupes qui venaient jouer dans leurs établissements, alors ils étaient obliger de trouver des raccourcis, et là, on s’est bien marré en raccourcissant le nom du groupe en ‘Ca va mal finir’! Et puis le surnom du groupe est devenu CVMF pour les fans, et les intimes.
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FP: Votre opus ‘B Alive’, qui ne reprend d’ailleurs que des titres en anglais, n’était pas votre premier album, exact?
 
MH: Exact, il y a eu 2 autres albums avant ‘B Alive’: le premier date de 1992 et contenait 12 reprises, un peu comme ‘B Alive’, et le deuxième proposait aussi 12 titres, mais tous étaient des compos, et en français. C’était assez rock, avec Karny au chant, et il date de 1998.
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FP: C’était quoi, votre motivation, en 2002, pour sortir un album live?
 
MH: En 2002 on faisait un max de concerts et on voulait en laisser une trace, tu vois. On a participé au festival de Montereau Confluences en 2003 avec ZZ TOP et Status Quo, entre autres, puis à Blues en VO. On a joué a peu près partout dans la région parisienne pendant cette période.
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FP: Qui jouait dans CVMF?
 
MH: Pour ce dernier album il y avait Marc Giglio à la batterie (qui a joué notamment dans la comédie musicale ‘Fame’, et aussi ‘Cabaret’), à la basse Yves Moisy, et au chant Jeremy Quiedeville. Pour les albums précédents, je suis le seul membre d’origine, un peu comme le Santana band. Ce qui fait que la personnalité musicale de chaque album évolue en fonction des musiciens qui jouent dans le band, le guitariste restant le même.
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FP: Votre quatrième opus, ‘Refaire le monde’, sort en 2007. Pourquoi ne rien avoir enregistré pendant ces 5 ans?
 
MH: On a fait pas mal de promo à cette époque. Puis il y a eu encore un changement de personnel car je voulais faire un album de compos un peu plus Pop et notre chanteur de l’époque, Juju Child, voulait revenir à quelque chose de plus Roots.
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FP: Et pourquoi alors un album chanté en français?
 
MH: Après plus de 10 ans d’existence du groupe version blues, je voulais élargir notre public en allant un peu plus vers la pop, et notamment avec des textes en Français.
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FP: N’était-ce pas aussi pour mieux vous faire comprendre par le public français? Ou pour mieux faire passer des messages?
 
MH: Les deux, mon capitaine!
Jeremy (chanteur sur ‘Refaire le monde’): Pas des messages, des convictions!
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FP: D’ailleurs quelles furent les réactions, à cette époque, à des titres comme ‘Hors la loi’, par exemple? C’est vachement provocateur, non?
 
MH: Plutôt des réactions positives. Tous les messages que nous recevions émanaient de gens qui pensaient la même chose que nous. Les autres, eux, devaient nous ignorer, je pense. En concert, c’était pareil, les gens étaient vraiment sympas avec nous. On échangeait nos points de vue et on refaisait le monde au bar après le concert.
Jeremy: A part dans le zouk, le musette et quelques autres styles, je ne vois pas l’intérêt de dire quelque chose sans provoc. C’est la définition même de l’art, pour moi.
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FP: Et puis y’a ce côté écolo, aussi, avec ‘Sauve la planète’. Vous étiez et êtes sincèrement écolo? Vous faites quoi, vous, dans la vie de tous les jours, pour sauver la planète?
 
MH: Tu sais, je suis sûr qu’on a tous une partie de nous qui est écolo. Pour moi, ça commence par des gestes simples du quotidien, comme éteindre la lumière quand je sors d’une pièce, puis je trie mes déchets, j’évite de prendre ma voiture et je roule plutôt à vélo pour aller chercher le pain, je mets des ampoules basse tension,… rien de compliqué, tu vois, mais si on s’y met tous, ça pourrait sensiblement améliorer les choses. Sans oublier le respect de la nature sous toutes ses formes, comme préserver les espaces verts. Et ne pas oublier de transmettre aux générations futures que l’eau – et les ressources naturelles, en général – sont de plus en plus rares, donc précieuses.
Jeremy: Quand on aime et respecte la vie, on ne peut qu’être écolo. S’il y avait un parti politique avec Hulot, Bové, Yann Artus Bertrand + le chanteur de Midnight Oil, alors oui, je m’intéresserais vraiment à la politique. Mais c’est dur de répondre à une telle question en quelques mots…, car être écolo, c’est un combat de chaque instant! Ne pas être écolo, c’est scier la branche sur laquelle tu es assis.
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FP: Et ce titre, ‘Ca va mal finir’. Pourquoi?
 
Jeremy: C’est encore en liaison directe avec l’écologie. Si tu n’es pas conscient et respectueux de tout ce qui t’entoure, ça va mal finir.
MH: Et puis faut pas oublier non plus qu’à l’époque de la sortie de l’album, Jean Marie Le Pen était arrivé au 2ème tour des élections Présidentielles et que l’ambiance générale n’était pas au beau fixe. Et puis, je vais te dire aussi que chaque fois que l’on me demande ‘Alors heureux?’, j’réponds toujours: ‘Comment être heureux alors que tu sais qu’a 500 mètres de chez toi y’a des gens qu’ont rien à manger et d’autres qui bossent mais qui vivent sous le seuil de pauvreté, que l’on n’a toujours pas construit les installations nécessaires pour fournir de l’eau à la population africaine alors que le pétrole, lui, circule sans aucun problème’. Je pourrais te donner des milliers de raisons sur pourquoi ‘Ca va mal finir’, mais je préfèrerais trouver la bonne raison qui permettrait d’arrêter le processus dans lequel le monde est engagé depuis de nombreuses années.
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FP: N’était-ce pas non plus un titre prémonitoire, pour le groupe? Une façon de se saborder au travers d’un album? D’annoncer la fin du groupe?
 
Jeremy: Quand ont fait un projet auquel ont croit, peut importe le flacon, c’est le contenu qui est important. Le zeppelin s’est bien crashé et ça ne l’a pas empêché d’être le meilleur groupe de rock and roll.
MH: Prémonitoire, non, car le groupe n’est pas dissous. Se saborder? Peut être, mais aussi une manière de se dire, d’une manière inconsciente, que les gens qui achèteront l’album n’auront pas été rebutés ni par le nom, ni par la pochette. En fait, on aurait pu prendre un autre nom pour cet album mais, en accord avec la maison de disques, on a choisi le nom et le concept ensemble, ce qui n’empêche pas le fait que c’était certainement une erreur commerciale.
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FP: Quelques mots sur ‘Karma Cow-boy’. C’est un titre aux paroles très fortes, mais ne penses-tu pas que c’est justement le genre de textes que des jeunes ne souhaitent pas entendre?
 
Jeremy: Tous les jeunes ne sont pas des hooligans, heureusement. Et puis ce texte ne s’adresse pas spécialement aux jeunes. La connerie n’a pas d’âge, malheureusement.
MH: Disons que c’est un peu notre rôle, en tant que quadragénaires et artistes, de faire réfléchir et réagir la jeunesse sur les dangers qu’elle peut rencontrer: alcool, drogues, connerie humaine… Disons qu’on se comporte un peu comme des grands frères. Après, bien sûr qu’on peut tout à fait comprendre que des gens ne partagent pas notre opinion sur ces sujets.
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FP: N’est-il pas plus facile de faire se lever les jeunes en proférant des paroles de rejet et de révolte?
 
MH: Non, pas forcément. L’important est qu’ils entendent le message, quel qu’il soit, et ça ce n’est pas facile. On est noyé dans les mass media, et donc pas facile de se faire une place ou de se frayer un chemin pour être entendu du grand public. Only the strong will survive!!
Jeremy: Ca fait trop longtemps que tout le monde le fait. Il faudrait vraiment se faire hara kiri pour être sincère…. Non, la provoc est quelque chose de sain et de créatif: la preuve, la tienne m’a fait réagir en te répondant, et je t’en remercie.
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FP: Finalement, est-ce qu’avec ce groupe vous n’avez pas joué avec le feu sur le plan promo car ce n’est pas le genre de nom de groupe, d’album et de chansons qui passent facilement à la radio.
 
MH: Détrompe-toi. On a réussi à passer des titres, dont ‘Le dernier homme’, sur l’Abbé Pierre, sur pas mal de radios locales FM. On est également passés à l’émission de Serge Levaillant, sur France Inter, ‘Sous les étoiles’. Une belle rencontre, je dois dire…. Mais effectivement, nous n’étions pas assez formatés pour pouvoir intéresser les grandes radios rock. Tant pis, next time!
Jeremy: Le principe du rock, c’est de jouer avec le feu. Y’a des groupes qui l’allument en un album, d’autres en plusieurs, et d’autres jamais. Si l’incendie avait pris, tout le monde aurait trouvé ça génial. On dirait presque une phrase de J.C. Van Dame qui ne dit que des c…. Comme quoi, l’absurde n’est pas toujours faux.
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FP: Pourquoi CVMF a-t-il arrêté?
 
MH: On n’a pas arrêté. Disons plutôt que l’on fait une pause, qu’on s’occupe de nos projets respectifs,…et que l’on prépare tranquillement le prochain album. Mais notre label et notre distributeur ayant fermé leurs portes il y a quelques mois, nous sommes obligés de rechercher une autre maison de disques pour sortir le prochain CD. Donc pas avant 2011. Alors on prend notre temps pour composer et surtout ne pas faire deux fois les mêmes erreurs (sourire).
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FP: Quels sentiments portes-tu sur cette période de CVMF? Qu’en gardes-tu, là, en toi?
 
MH: En premier, un gros kiff d’avoir pu travailler presque un an en studio avec Jeremy. On s’est vraiment fait plaisir. On a pu faire ce qu’on voulait, quand on voulait. Ensuite, une belle rencontre avec Marc et Yves, et de belles rigolades aussi pendant des radios ou même sur scène. Et puis aussi l’apprentissage des contrats avec un label, aïe, aïe, aïe…!! Et puis enfin la réalité du CD qui ne se vend plus. Voilà, la boucle est bouclée, mais on repart à l’aventure avec la même niaque et plus fort que jamais, car le pire nous étant déjà arrivé, le meilleur reste avenir! T’as saisi le jeu de mots? Avenir…! (rires)
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FP: Désormais tu es accompagné de deux autres musiciens: Mr Jay à la batterie et Mr Tee à la basse. Comment les as-tu rencontrés?
 
MH: Je connaissais Mr Tee car on jouait déjà ensemble dans un duo acoustique, les ‘2 Bis Brothers’. A la fin de la promo de l’album de CVMF j’ai eu très envie de refaire du blues, que j’avais mis de coté pendant 2 ans. J’ai donc décidé de monter un trio de blues et j’ai naturellement appelé Mr Tee, qui connaissait déjà Al Jay puisqu’ils jouaient ensemble dans une autre formation. Et voilà! J’ai programmé quelques boites à rythmes, j’ai joué basse, guitare et clavier, j’ai également chanté et la première démo du groupe est née avant même la première répétition. On a rapidement eu des dates dans les clubs de la région parisienne où l’on a enregistré notre premier CD officiel, le ‘Live 2009’. Un live enregistré dans un petit club du sud de Paris, en décembre 2008.
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FP: Satisfait de ce premier album?
 
MH: Je pense qu’on a tous été agréablement surpris du résultat de l’enregistrement de ce live et on a commencé à jammer des compos pendant les balances. Au bout de quelques mois on est allé enregistrer puis mixer les titres au studio El Grotto, et ‘Still Alive & Well’ est sorti dans la foulée.
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FP: Mr Tee aurait co-produit ton album.
 
MH: Fausse rumeur. Je suis auteur, compositeur, ingénieur du son et producteur de ‘Still Alive & Well’. Pas forcément par choix, mais plus par obligation et par état de fait. Et puis, sans être prétentieux, j’ai tellement enregistré d’albums qu’à chaque fois je veux toujours faire mieux que le précédent et je ne me vois donc pas confier cette responsabilité à quelqu’un d’autre. Mais sincèrement, oui, j’aimerais bien quand même trouver un producteur afin que l’on puisse enregistrer dans un studio où je ne serai pas aux commandes, derrière la table de mixage.
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FP : Et sortir comme premier album un CD ‘live’, ce n’était pas un peu suicidaire, ça?
 
HD: On n’avait pas réfléchi. A cette époque, on était jeunes (rires)!!! Oui, on n’a peut être pas choisi le plus facile, mais je me souvenais du groupe Stock, dans les années 80, qui avait sorti un premier album, et ‘live’, lui aussi. J’m’étais dit, a l’époque, ‘tain, gonflé les mecs, et j’avais aimé l’attitude de mettre ses c….. sur la table, tout de suite. Mais en ce qui nous concerne, non, ce n’était pas prémédité. C’est venu comme ça, parce qu’on a eu la possibilité d’enregistrer en live, tout simplement.
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FP: Pourquoi ce nom, The Blues Thang$?
 
MH: En fait, je voulais qu’on s’appelle Stevie Ray Vaughan and Double Trouble, mais Mr Tee m’a dit que ça avait déjà été pris par un mec qui faisait du blues (rires). Non, plus sérieusement, je ne voulais pas d’un nom de groupe qui soit celui d’une personne, genre Van Halen parce que le gratteux s’appelle Van Halen. Il fallait donc que ce soit Mr Hardearly &….quelque chose. Et puis je me suis rappelé du présentateur au Atlanta Pop Festival en 69/70 qui demande a Jimi Hendrix, juste avant qu’il ne monte sur scène: ‘Alors j’annonce qui?’ et Hendrix de répondre: ‘The Wild Blue Angels’. Voila comment on a donc failli s’appeler Mr H & the Wild Blue Angels!! Mais pendant que j’étais entrain de penser à cela, sont passés à la radio, l’un juste après l’autre, ‘Blue Hotel’ de Chris Isaac suivi de ‘Wild Thing’ version Hendrix. Ca a fait tilt: ce serait The Blue Things… qui sont ensuite devenus The Blues Thang$ a l’americaaaaine. Le $ de Thang$, c’est pour se rappeler qu’à 40 ans révolus, maintenant, on aimerait commencer à gagner un peu d’argent…!!! (rires)
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FP: Ceci dit, Mister H., votre premier CD, ‘Live 2009’, est passé totalement inaperçu. Pourquoi a-t-il été aussi mal distribué?
 
MH: Comme je te disais, on ne l’a pas vu venir, celui là. En fait on l’avait sorti pour la promo et pour les ventes après les concerts. On n’avait rien planifié. Et puis c’est devenu tellement cher de produire un disque pour qu’ensuite il t’en reste 700 exemplaires au grenier qu’il faut être prudent quand tu fais presser un CD. Et puis aussi on ne savait pas trop où on allait, à l’époque. C’était ‘carpe diem’, et tant qu’on avait des dates, on jouait. Mais je pense que l’album est épuisé, maintenant, car on a beaucoup vendu en concert, surtout. Mais on refera un ‘live’, prochainement, et avec plus de moyens, c’est promis.
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FP: Pour que tu reviennes jouer du SR Vaughan, du Jimi Hendrix et du Hardearly, faut qu’il se soit passé quelque chose quand t’étais encore avec CVMF. Avoue!
 
MH: J’avoue, j’avoue tout…!! En fait, en tant que producteur, j’ai été un peu échaudé par le ‘music business’. Tant de temps et d’énergie dépensés pour finalement si peu de promo, d’exposition médiatique et de CD vendus m’avaient fatigué le système. Je voulais revenir à quelque chose de plus roots, de plus artisanal. Avec CVMF on a fait de grandes scènes, et je voulais aussi revenir à un autre contact avec le public. Avoir plus de proximité. En club, souvent tu joues à un ou deux mètres, maxi, des gens, les yeux dans les yeux. Et puis tu as le temps de discuter avec eux après, et même avant le concert. Et puis faut dire aussi qu’on arrive à vendre autant de CD, seul, après des concerts, qu’avec une maison de disques pas motivée. Et ca, ce sont des réalités qui finissent par te faire comprendre que tu dois changer de route.
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FP: Est-ce que finalement le blues n’est pas fait pour être chanté en anglais?
 
MH: Non, pas forcément. Pour l’instant je chante en anglais car les mots français ne me viennent pas quand je compose, mais il ne faut pas dire fontaine….. Et puis l’album de CVMF avec Karny était plutôt blues mais en français. Pour chanter du blues en français, faut que l’idée fasse son chemin.
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FP: Il y a trois reprises sur ton album. En mettant un peu de côté Hendrix, pourquoi Jeff Beck et George Harrison?
 
MH: Je suis un fondu de Jeff Beck et de Pat Metheny. Je trouve que ce sont deux génies vivants. J’adore cette version de Jeff Beck du morceau de Stevie Wonder. J’ai découvert récemment la version chantée par Syreeta Wright et je trouve que le texte sublime vraiment la mélodie. Peut être la chanterais-je un jour… Concernant George Harrison, je pense que c’est un guitariste qui a toujours été sous-estimé – à l’instar de Clapton, surestimé, a mon avis – et sa mort, il y a quelques années, m’a beaucoup attristé. J’ai voulu lui rendre hommage à ma manière et Mr Tee a bien voulu chanter cette version de ‘While My Guitar Gently Weeps’.

FP: Comment travailles-tu l’adaptation de ces reprises?
 
MH: A l’instinct, je crois. J’essaye, je recommence, et ce, jusqu’à ce que je trouve quelque chose qui flatte mes oreilles. Ca peut venir tout de suite, en cinq minutes, ou cela peut mettre des jours à mûrir. Je crois qu’on est tous pareils quand on joue une reprise, bien que je pense être quelqu’un d’assez ‘organique’, car je fais beaucoup de choses ‘au feeling’.
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FP: D’ailleurs sur l’album ‘Live 2009’ il y avait de fort belles reprises, comme ‘Ain’t No Sunshine’, ‘Knocking On Heaven’s Door’, ‘Cocaine’ et surtout, surtout, ‘Come Together’. Tu penses que les Beatles aimeraient la manière dont tu as remanié leur titre?
 
MH: Quand j’enregistre une reprise, j’essaye, sans prétention, d’y ajouter quelque chose de nouveau, ou en tout cas de déjà pas trop entendu. Pour les Beatles, tout a été déjà pratiquement fait, comme pour Hendrix. Alors je me suis obligé à triturer leurs magnifiques arrangements pour en faire une version beaucoup plus perso. Est-ce qu’ils aimeraient ce que j’ai fait? Je n’en sais rien, mais si toi, t’as aimé, c’est déjà un signe (sourires).
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FP: T’en as d’autres, dans ce style, en réserve?
 
MH: Oh oui, que j’en ai d’autres. Je pourrais même en faire un triple album tant il y en a que j’aime. Après, quant à savoir si de faire ça est intéressant dans mon discours musical, c’est une idée qu’il faudra que je mûrisse. Et puis il me faudra un producteur (rires). Mais je ne vais pas te donner de titres, comme cela tu auras soif de les découvrir dans notre prochain opus (rires).
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FP: Prévu pour quand ?
 
MH: Pour début 2011.
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FP: Vu ce que tu as comme titres en réserve, et donc de quoi remplir un triple CD, pourquoi ne proposerais-tu pas avec ce nouvel opus prévu pour début 2011 un second album, composé uniquement de reprises à la sauce Hardearly?
 
MH: Ca, c’est une idée….!!! On avait déjà pensé essayer de sortir un coffret double avec le CD de l’album en studio + un DVD enregistré en concert, mais ton idée est très intéressante. Why not pour 2011…
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FP: Sinon tu pourrais proposer un CD reprenant uniquement des titres des Beatles arrangés par toi, comme l’avait fait Popa Chubby avec Jimi Hendrix. T’en as déjà deux d’enregistrés, avec ‘Come Together’ et ‘While My Guitar Gently Weeps’.
 
MH: Ce n’est pas l’envie qui me manque, mais pour être franc, je ne suis pas mûr pour un ‘Tribute to’… Dans quelques années, peut être.
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FP: Autre vérité à avouer: c’est dur pour toi de trouver des lieux pour jouer, et des dates?
 
MH: A mon avis, la première difficulté est qu’il y a de moins en moins de lieux où se produire en France. Ce qui est moins le cas chez nos voisins nord-européens, parce que déjà leur culture anglo-saxonne est imprégnée de rock et de blues. Rappelle-toi que dans les sixties, pendant qu’en France on écoutait Hervé Vilard et Yvette Horner, les anglais écoutaient déjà les Yardbirds, Hendrix,… Et puis chaque fois que l’on va jouer à l’étranger, le public est vraiment content, voir étonné, de découvrir un groupe de blues français. J’ai un souvenir précis de mamies de 80 ans à peu près qui, lorsqu’on jouait en Angleterre, dansaient sur ‘Voodoo Child’ et en chantaient les paroles. Etonnant, non? En France, je pense que ce serait beaucoup plus rare, même si cela fait un bon moment que Hendrix nous a quittés. Vivement qu’on se fasse une tournée européenne…!!
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FP: Quelques mots de technique avant de se quitter. Quel matériel utilises-tu?
 
MH: Je suis un fan de matériel vintage genre Fender, Marshall,… En fait, je suis fan de Stratocaster et d’amplis à lampes. En ce moment, je suis ‘endorsé’ par une marque de guitare japonaise, Bacchus, qui fabrique ses instruments à la main avec un son bien vintage. Je dois d’ailleurs aller faire des démonstrations de guitare pour eux au Salon de la musique de Francfort de cette année. Question effets, que du classique: Tube Screamer, wha-wha, delay, phaser et un accordeur.
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FP: En quelques mots, ton avis sur Internet et ce que l’on nomme le ‘piratage’. Comment, selon toi, les artistes doivent-ils s’organiser pour distribuer leur musique très largement, se faire connaître et en vivre… ?
 
MH: Sincèrement, je pense que le piratage est un faux problème. Sony, BMG et les autres maisons de disque nous vendent des CD vierges, des graveurs (CD et DVD), ils ont inventé la ‘musique jetable’, c’est-à-dire la promotion d’artistes de télé-réalité dont on se fout déjà et encore plus dans 10 ans, ils veulent nous vendre de l’ersatz de musique – ce que l’on appelle du MP3 – et il veulent gagner encore plus d’argent avec tout ça. A mon avis, il n’y a qu’à faire comme cela se faisait avant: pour chaque support vierge vendu, reverser une partie du prix de vente aux sociétés d’artistes (SACEM, SDRM, SPPD,…) afin de rémunérer les artistes. A partir de là, comme t’as payé ta ‘redevance’ en achetant le support vierge, tu graves ce que tu veux dessus, comme cela se faisait pour les cassettes audio dans les années ‘80. On se passera ainsi de Universal & Co ainsi que des détaillants qui vendent les CD à 20 euros, voire plus, alors que 50% va dans leur poche et 1 euro pour l’artiste. Tout le problème est là.
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FP: En regardant dans le rétro de ta vie, quels regrets as-tu? Quels sont tes espoirs, tes envies?
 
MH: Ni remords, ni regrets, disait Gainsbarre. Et chez moi y’a un peu de ça! Si jamais j’ai fait du mal a quelqu’un, je le regrette, car c’était sans le savoir ou sans le comprendre,… ce qui n’excuse rien (silence). Pour le reste, j’aimerais vendre plus de disques pour pouvoir enfin payer mes musiciens plus correctement et surtout, surtout, essayer de continuer à donner du bonheur au gens qui viennent nous voir en concert et qui achètent nos CD, et aussi prendre encore longtemps plaisir à le faire…!
Interview préparée et réalisée par Frankie Bluesy Pfeiffer (02.2010)
Photos : © Mr Hardearly
 

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SA&W
MR HARDEARLY & THE BLUES THANGS
Still Alive & Well (2009)

 

L’AVIS DE LA REDACTION : OVATION

Ça commence fort avec un très dynamique ‘I Play The Blues’ qui dévoile la carte génétique du groupe. La structure ADN du band est blues mais elle a intégré des génomes de rock dans lesquels on décèle quelques chromosomes de jazz. Tout est solide et bien charpenté et constitue un ensemble musclé bien équilibré.


Les références musicales il y en a bien sûr, personne n’y échappe. On croit reconnaître certains gimmicks, et puis non pas vraiment, ou en tout cas pas n’importe où. Ce qu’on entend là est tellement bien ficelé qu’il serait dommage de bouder son plaisir. Mr Hardearly (guitare et chant), Mr Tee (basse et chant), Al Jay (batterie) forment un trio qui a l’air parfaitement rodé.


La maîtrise instrumentale soutient un chant non dénué de chaleur. Excepté 3 reprises de choix, on a droit à un répertoire original. Les reprises : ‘Cos We’ve Ended As Lovers’ de Jeff Beck, ‘Voodoo Child’ de Jimi Hendrix et ‘While My Guitar Gently Weeps’ de George Harrison. En puisant dans la production de trois pointures de la mélodie et du riff, on comprend que Mr Hardearly souhaite mettre la barre assez haut et il ne déçoit pas. La production révèle également une recherche du sans faute.


Gilles Blampain – Blues again – Novembre 2009

 

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SA&W
MR HARDEARLY & THE BLUES THANGS
Still Alive & Well (2009)(Autoproduction 2009)

Durée 42’50 – 12 titres

 

 

Il a passé les vingt dernières années entre la route et le studio à accompagner divers artistes de blues français mais aussi américains et à travailler en groupe ou en solo mais c’est aujourd’hui en trio qu’il souhaite avancer, créant pour l’occasion une nouvelle formation baptisée Mr Hardearly & The Blues Thangs et y allant de nombre de compos et de quelques reprises pour faire un premier album. Partagé entre des influences venues du Texas et d’autres bien plus proches de Memphis ou de Chicago, Mr Hardearly a affûté ses guitares et révisé son chant avant de convier Mr Tee à la basse et Mr Jay à la batterie pour mener à bien divers enregistrements réalisés au gré de leurs envies, souvent sur la route, et finalisés au studio EL Grotto où le frontman a ses habitudes. Disciple des Jimi Hendrix, Jeff Beck et autres SRV, Mr Hardearly ne se prive jamais de laisser ses cordes prendre le haut de l’affiche …

Plus que le bluesman qui sommeille indiscutablement en lui, c’est le guitar hero qui a pris les commandes de ce « Still Alive & Well » et si le puriste risque de trépigner d’impatience en attendant que Mr Hardearly daigne se plier aux règles strictes des douze mesures, le fondu de rock voire même de power rock se réjouira de voir les guitares pleurer, crier et emmener dans leur sillage les petites étincelles si caractéristiques des grandes pièces de nos grands guitaristes nationaux et internationaux. On démarrera avec un « I Play The Blues » qui semble essayer de se convaincre lui-même de la réalité de la chose puis on glissera vers des titres en béton armé, des « Gimme Love », « White Skin Women » et autres « Wait A Minute » bien plus rock que blues, même si le père un peu volage garde généralement un œil rivé sur son turbulent rejeton, avant de passer au volet occupé par les covers, mais quelles covers puisque l’on se prend pour commencer un « Cos We’ve Ended As Lovers » emprunté à Jeff Beck avant de se faire dans la même ligne droite un « Voodoo Child » et un « While My Guitar Gently Weeps » peut être un peu moins inspiré que ses deux illustres prédécesseurs. Le principal restant que le groupe soit capable de donner le change en live, un exercice dans lequel il n’y a pas de place pour les tricheurs, on est d’ores et déjà en droit de se dire que ça se terminera bien cette nouvelle histoire de blues band …

Ecrit par Fred Delforge – Jeudi 5 novembre 2009 – Zicazic.com

 

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SA&W
MR HARDEARLY & THE BLUES THANGS
Still Alive & Well (2009)

 

 

Prenez un ampli et mettez y Hendrix, Clapton, Vaughan, ZZ Top, Santana, Beck, Allman Bros, Moore et  »Les Autres » et vous obtiendrez Still Alive & Well, premier album de Mr Hardearly and The Blues Thangs, composé de Mr Tee à la basse et aux chants, Mr Jay aux drums. C’est dans un style BB King que Mr Hardearly nous envoie un I play the blues (pas for you !).

L’album comprend 12 titres dont 9 compos très variées et juteuses à souhait. Les autres sont signées J.Hendrix, J.Beck, G.Harrison mais je vous laisserai les découvrir par vous même. Le point culminant de cette réalisation réside dans le mélange astucieux des couleurs sur la palette musique. On passe d’un Down so low superbe et très chaud à un Wait a minute ZZ Topien de toute beauté, à l’époque où les barbus donnaient dans le pur velour. Gimme love embarque, groove, rhythm and blues, rock et blues avec un jeu de guitare à déchirer une strat dans tous les sens. Chaque morceau ressemble à un  »Tribute to » et pour cause, le Mr a magistralement combiné son style et ses influences dans chacune de ses compos.

Sinon, j’voulais vous dire, ce disque est un boulet de canon qui devient different à chaque écoute et qui tantôt vous masse délicatement, tantôt vous prend aux tripes. Comme j’ai l’impression d’avoir déjà entendu ce style de jeu à la guitare, je dirais qu’un Red House à la sauce Hardearly ferait pâlir les fines gâchettes de la six cordes.

Procurez vous ce plaisir délicieux qui est mitonné avec talent et ne vous inquiétez pas: C’est une histoire qui finira bien !

Remitaz – Zicomania – 21/10/09

 

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