Abramelin’s Rec – Sept 2013
Mr. Hardearly White urban blues |
Album reçu avant ou durant les congés, m’en souviens plus, ça ne servait donc à rien d’écrire dessus avant, puisque vous étiez tous préoccupés par vos congés.
Maintenant que notre ami HARDEADLY s’est fait les doigts sur quelques dates durant cette période estivale, qu’il est fin chaud pour assurer un max de dates jusqu’à la fin de l’année (même après) et que tout le monde est bien rentré, il est temps d’écrire quelques lignes sur ce nouvel album WHITE URBAN BLUES.
Côté visuel, il y a eu un bel effort de prod pour avoir sorti ce disque au format gatefold, aux couleurs chaudes, dans les tons rouges, orangés. Ce qui donne déjà une idée de la chaleur du contenu.
Entrée en vigueur avec le premier titre, et là aussi, on sait que la gratte sera encore l’elément essentiel de cet album.
Ici, pas de mise en scène, ça attaque direct. Mais les surprises sont présentes tout au long de ce disque. Le ton est donc donné dès le premier morceau.
Le son de gratte est toujours aussi chaleureux, à la fois gibsonnien dans les côtés graves et stratocasien dans les petits accents aigus de fin de phrase ou sur certaines rythmiques toujours bien amenées.
Niveau phrasé guitaristique, le père est au top et je vous l’ai dit, ça se sent des le premier titre. Notre homme continu de murir à chaque album.
Vous êtes prévenu, si vous n’aimez pas la gratte, c’est tant pis pour vous, ici on aime, on s’en lasse pas et on en redemande.
On va aussi pouvoir retrouver un max d’influences venant d’outre atlantique, et ou d’outre manche, mais pour une fois vous allez devoir bosser un peu. On n’va pas à nouveau, vous mâcher le travail :
Il joue comme machin, le son de gratte est proche de truc, oula, tu sens le glissé façon claptoguyhendrixovaughienisan.
Ca s’mérite un album d’Hardearly, alors au boulot, sinon tirage d’oreilles et reprises des cours du soir.
Oui parce qu’ici ça cocotte, ça swingue, ça syncope, ça majeurise, ça mineurise et ça renverse sans oublier de pentatoniser. Faites votre choix mesdames et messieurs, il y en a pour tous les goûts; chaud, calme, rapide, nerveux…
Mais sachez une chose, cet album est aussi une énorme dédicace au ‘Sieur GARY MOORE, même sans parler du titre GARY’S GONE, ou là, c’est carrément reprise de riffs, mais pour le bien de tous. Pour ceux qui ne connaissent pas trop G.M, j’espère que ça vous donnera l’envie de jeter une oreille sur les albums de ce demi dieu irlandais.
Encore une excellente balade bluesystique qui va durer pas tout à fait une heure?( hein? quoi? t aurais pu faire un effort sur ce coups là quand même, boudiou. Un titre en sup, un solo plus long et hop 60mn dans la boite, ni vu, ni connu j’t’embrouille. Mais non, monsieur s’arrête à 57 minutes et des brouettes, encore un coup des syndicats musicaux j’parie).
AH! J’oubliais, pour le chèque qu’accompagnait le disque, si tu pouvais penser à le gonfler la prochaine fois lolllllllll
Parles-en à Franky, s’il peut faire quelque chose à ce niveau là.
Pour en revenir a des choses plus sérieuses, Il faut ,bien entendu, ne pas oublier les autres zicos qui officient sur cette galette, ‘j espere qu’ils n’ont pas été payés en milky ways, eux ‘(pour ceux qui ne connaissent pas, c’était des cochonneries au chocolat dans les années 80/90), mais aussi un grand merci à FRANCKIE PFEFFEIR, co producteur dans cette affaire, qui a aidé à la réalisation de ce brulôt.
Alors je reviens a la charge, pour ceux qui ne connaissent pas, allez-y franco de port, vous ne serrez pas déçus.
Plus d’hésitations ! Supportez le blues Francais , ses artistes et son HARDEARLY Français ( euhh, tu peux pas faire un peu plus français pour le nom, parce que là, me suis bien vautré lol)
SR Crops Blues Mag/Abramelin’s Rec -09/2013