wub Mr. Hardearly
White urban blues

LE NET BLUES

 

Le chanteur et guitariste français Mr. Hardearly nous présente son deuxième disque intitulé
WHITE URBAN BLUES paru en juin 2013. Mais qui donc est ce fameux Mr. Hardearly que
l’on commence tout juste à découvrir en Amérique?
Mr Hardearly est un chanteur et guitariste parisien reconnu partout en Europe pour ses solos
de guitare enlevants et un son blues rock puissant. Après un premier album intitulé STILL
ALIVE AND WELL paru en 2010 et bien reçu par la critique, il récidive avec WHITE URBAN
BLUES pour notre plus grand bonheur. Outre Mr Hardearly à la voix et à la guitare, on
retrouve Yves Moisy à la basse, Kevin Bedejus à batterie ainsi que Minh Pham aux claviers.
Sur les treize pièces de l’album, on retrouve douze titres originaux composés par Mr Hardearly.

Entrons donc dans l’univers du blues urbain de Mr Hardearly. Le premier titre YOU GOT NO
TIME donne le ton à l’album avec un bon blues rock : une excellente pièce pour découvrir
le style Hardearly ! La guitare de Mr H. est bien présente à l’avant plan et on sait tout de
suite qu’on a affaire à un virtuose de la guitare, capable de nous épater avec des solos
mélodiques et inspirés. Au niveau vocal, Mr H possède une voix idéale pour le blues rock :
rauque et puissante mais jamais agressante.

Mr Hardearly

 

 

 

 

 

 

 

 

On enchaine avec la seule reprise du disque YOU DON’T LOVE ME (J.L Walker/J. Russo) et son
beat entrainant. Pour la troisième pièce on ralenti le tempo pour un slow blues intitulé DIRTY
MIND guitare en évidence et appuyé par l’orgue …presque sept minutes de pur bonheur.
On retrouve plusieurs styles sur cet album: Avec ALL I WANT on plonge dans un univers plus
pop avec un refrain accrocheur. Le band se dirige aussi parfois vers des touches plus funk avec
WHO’S TALKING ou I’M BLIND ce qui met en valeur la section rythmique du band. Sur ALL THE
THANGS on retrouve aussi un bon groove très funky. Une partie plus solennelle de l’album
s’exprime par la très belle pièce GARY’S GONE en hommage au guitariste de Belfast en Irlande du
Nord Gary Moore (1952-2011) sur lequel on retrouve des solos de guitare rappelant un peu
Santana.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On conclut l’album avec 2 HEART aux accents country où le piano se démarque davantage
dans la première partie pour par la suite, laisser la slide guitare prendre le dessus avec un
intéressant solo pour terminer le tout en beauté. La pochette très colorée dans les tons
d’orangé, de jaune et de noir montre un intéressant montage ou l’on voit le guitariste
dans un paysage urbain.

Une heure de bon blues pour les amateurs de blues électrique et les solos de guitares inspirés.

Peut-être verrons-nous Mr Hardearly lors du White Urban Blues Tour au Québec cet été?

 

Pierre Lamontagne www.lenetblues.com

 

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Mr. Hardearly

White urban blues tour

Crédit photos: A.Hiot (C)

Report du concert au Pitchtime

le 01.03.14

 

 

C’est un incontestable virtuose de la gratte que nous étions conviés à venir écouter ce samedi soir au Pitchtime en la personne Mr Hardearly. Accompagné à la basse par Yves Moisy et à la batterie par Thomas Di Carro, ces trois là ont attaqué directement dans le haut de gamme avec une reprise de Jeff Beck, « Cause We’ve Ended As Lovers ». A ce propos j’invite tout le monde à découvrir la version originale, composée par Stevie Wonder et interprétée par Syreeta, qui est une vraie merveille et dont on ne parle jamais.

 

 

Un second instrumental pour ouvrir cette soirée, « A Day In The Life » des Beatles, ralenti pour l’occasion et sur laquelle Eric va nous offrir quelques envolées guitaristiques fort sympathiques. Et que dire sur les deux titres suivants, le fabuleux « Litlle Wing » d’Hendrix et le non moins fameux « Cold Shot » de Stevie Ray Vaughan sur lesquels il va là encore nous embarquer dans des solos magnifiques, sans jamais toutefois tomber dans la démonstration et la déferlante de notes finalement improductives que l’on peut constater assez souvent chez d’autres guitaristes sur ces titres.

Mr H

Deux reprises plus tard, dont un Hendrix magistral, et Eric nous annonce le premier titre de son nouvel album « You Don’t Love Me Girl » de Joe Louis Walker, la seul cover de « White Urban Blues » qui comporte en outre douze compos originales plus superbes les unes que les autres. Puis on va découvrir le premier vrai titre personnel de la soirée avec « You Got No Time ». Et comme on ne peut pas être dithyrambique sous peine de se voir qualifié de non-objectif, je dirais juste que j’aurais aimé plus de titres originaux sur ce premier set et moins de reprises, aussi fabuleuses soient-elles, même si deux morceaux, « Dirty Mind » et « My Kind Of Woman » allaient suivre avant la pause.

Après le petit entracte de rigueur, nous voici à présent sur le second set que j’ai un peu de mal à qualifier tant les perles se sont accumulées, Santana avec « Oye Como Va », Pink Floyd avec « Another Brick In The Wall » et l’hommage à Gary Moore, présent sur l’album et dont le titre est identique à celui de Fred Chapellier, « Gary’s Gone ». Beaucoup de guitaristes ou de groupes tels que Gang avec « Blues For Gary » ont ainsi honoré la mémoire de cet immense guitariste, mais la particularité de Mr Hardearly est d’avoir inclus des phrases de solos si typiques de ce musicien, extraits de différents titres, donnant ainsi une impression de dialogue très originale.

Un autre Gary Moore, Les Beatles, Hendrix, Robert Johnson, ZZ Top, un petit joke sur Joe Dassin, les Stones et Lynyrd Skynyrd vont venir s’inviter sur cette seconde partie où j’ai regretté de nouveau le « trop peu » de Mr Hardearly. D’autant que « White Urban Blues » est absolument indispensable dans nos Cdthèques et qu’il est bourré de superbes titres qu’il faut absolument faire connaître. Une nouvelle soirée comme on les aime au Pitchtime, et s’il te plait Eric un peu plus de Mr Hardearly dans la set list ne peut qu’être bénéfique pour nos oreilles.

Alain Hiot – mars 2014- Zicazic.com

 

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